dimanche 23 décembre 2018

LA MOBILISATION CONTINUE

LA MOBILISATION CONTINUE LES SAMEDIS MATIN DEVANT LE SQUARE ALLENDE, POUR SAUVER LES ARBRES QUI PROTEGENT LA ROSERAIE

Comme tous les samedis depuis notre rassemblement du 30 novembre, des citoyens actifs et déterminés se relaient pour tenir le « point fixe » d’information de la population, devant le square Allende.

                     IL EST TOUJOURS POSSIBLE D'ARRETER CE PROJET !!!
Et, depuis le 30 novembre, des dizaines de personnes sont venues :
- recueillir un complément d’information sur le projet désastreux du maire, devant la Roseraie,
- porter leur signature sur la pétition en cours,
- écrire quelques mots sur le cahier de recueil d’expressions citoyennes et discuter de ce projet.

Ce samedi 22 décembre, ce sont ainsi plus de 700 € supplémentaires qui ont été recueillis, pour aider à mener les actions en justice, rendues malheureusement nécessaires par l’entêtement du maire qui refuse obstinément tout dialogue, toute concertation.

Ces «point de rencontre» se tiendront encore en janvier, tous les samedis matin, et encore après si le besoin s’en fait sentir, jusqu’à l’abandon de ce mauvais projet ou – peut-on encore y croire ? – si le maire, comme le demande la population locale, mais aussi les 11 700 signataires de la pétition (au 22 décembre) lancée sur internet à destination du ministre de l’environnement, se décidait à stopper les projets actuels et ouvrait une véritable concertation.
samedi 22 décembre

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VOYEZ COMME LE MAIRE DE L'HAY-LES-ROSES MAITRISE L'AMENAGEMENT DE LA VILLE !

Lors du Conseil municipal du 20 décembre, Pierre Coilbault évoque les 800 logements que le maire a prévus sur la pointe Paul Hochart à la place du mix logements /activités initialement porté par le projet d’Eco-Zac Paul Hochart qu’il a abandonné, et l’interroge sur le nombre de logements qu’il prévoit sur l’îlot de la future gare de métro, 300 logements ou plus ? Combien de bureaux, de lieux d’activité ?
Le maire hésite, sans être en mesure de répondre, et renvoie la question à la Société du Grand Paris, aménageur du pourtour des gares sur l’ensemble du Grand Paris et aux promoteurs qui investissent les sites alentours !
Certes, la Société du Grand Paris a la haute main sur les opérations qui entourent les gares, mais dans une ville, c’est d'abord au maire, avec l’appui de sa population avec laquelle normalement il devrait largement débattre, qu’il revient de fixer des objectifs de développement urbain.

C’est au maire de fixer des grands enjeux et de se battre, si nécessaire, encore une fois avec l’appui de sa population mobilisée à cet effet, pour obtenir une cohérence du développement urbain de sa ville en fonction des grands objectifs de croissance et de répartition définis dans le PADD (Programme d’Aménagement et de de Développement Durable) qui cadre le Plan local d’Urbanisme de la commune.
Il y a donc matière à s’inquiéter de l’absence de projet, de vision urbaine de la part du maire ; d’autant plus qu’aucune concertation n’a été réellement engagée sur la ville pour ce projet comme pour les trois autres (Coeur de ville, Locarno, Pointe Hochart).

L’Haÿ-les-Roses va-t-elle être livrée aux Promoteurs et à la Société du Grand Paris sans que la population puisse dire ce qu’elle en pense et ce qu’elle souhaite ? Sans que s’ouvrent enfin les ateliers publics d’échange et de réflexion que beaucoup réclament depuis des mois ?

           Ou alors, que faudra-t-il faire pour qu’il en soit autrement ?

mardi 18 décembre 2018

SIGNEZ et FAITES SIGNER LA PETITION


La nouvelle pétition, diffusée internationalement, a déjà recueilli plus de 12 000 signatures (au 22 décembre) !

LE LIEN


Il est indispensable de la diffuser très largement autour de soi, par tous les réseaux possibles...

      IL EST ENCORE POSSIBLE DE STOPPER CE PROJET DESASTREUX

LETTRE AU MINISTRE DE L'ENVIRONNEMENT


Objet : demande d’intervention en urgence pour sauver les abords de la Roseraie du Val-de-Marne à l’Haÿ les Roses.  

Monsieur le ministre, 

Une opération d’envergure « cœur de ville » est prévue à l’Hay-les-Roses avec la construction de 136 logements et 2300 m2 de commerces à 12 m de la Roseraie, classée Monument historique et labellisée jardin remarquable par le ministère de la culture. Cette opération implique les travaux d’abattage des arbres du square Allende, prévus dès décembre 2018. Or, personne n’a jamais pu consulter la moindre étude d’impact pour ce projet.

Toutes les institutions, associations, personnalités qualifiées tant en matière de patrimoine culturel, horticulture, collections végétales spécialisées qu’en environnement ont exprimé leur totale réprobation par rapport à ce projet déraisonnable aussi bien au Maire qu’au propriétaire de la Roseraie (le Conseil départemental). Ce projet étant en contradiction avec les « valeurs professionnelles » des architectes du patrimoine et paysagiste de l’Etat, comme la demande sociale qui s’exprime notamment en milieu urbain, pour le respect de principes plus vertueux en matière d’écologie.

Cette opération prévoit l’arasement du haut coteau de la Bièvre à l’Hay-les-Roses ; ce bouleversement des terrains naturels va entraîner une modification irrémédiable de la topographie, de l’hydrogéologie du bassin versant de la Bièvre, des sols, du milieu et du paysage. En effet le terrain prévu pour la construction est celui du square boisé Allende que le projet veut faire disparaître. Pour information, les différents projets de la municipalité prévoient la disparition de 3 autres squares municipaux (Baudin, Jouhaux, Lallier) qui n’apparaissent plus dans le zonage en espace naturel dans le nouveau PLU de 2016.

Les principes de précaution élémentaire prévus en matière d’environnement n’ont jamais été mis en œuvre…. 


…..Une étude d’impact a été demandée par la DRIEE à la société SCCV EMERIGE le 17 avril 2018 sur son projet qui a le même contour que celui pour lequel M. Jeanbrun avait obtenu une dispense d’étude d’impact par la DRIEE le 29 avril 2016…

 Pour faire passer le projet, la commune a systématiquement qualifié le square Allende de « parking » y compris lors de l’enquête publique de déclassement par anticipation du square en juin 2018.  Le code de l’environnement impose que l’étude d’impact soit jointe au dossier de l’enquête. Pourtant cela n’a pas eu lieu. 


Le maire dit qu'une étude d'impact va avoir lieu sur le projet de Emerige plus tard mais occulte le fait que l’aménagement « cœur de ville » par la société Citallios ne prévoit de faire aucune étude d’impact avant de raser tous les arbres du square Allende, de la rue Watel, de la rue des Tournelles, soit une centaine d’arbres au total. 


D’ailleurs l’opération est en cours, puisque dès le 10/10/2018, plusieurs maisons dans le secteur du projet rue des Tournelles, dont une ferme ancienne au 17 et 17 bis de la rue des Tournelles (témoins du vieux bourg rural rattaché au château de la Tournelle, en principe protégées par le PLU),  ont été démolies sans affichage légal préalable de deux mois sur le terrain pour le recours des tiers
Les travaux se poursuivent dans le périmètre de 500 m du monument historique de la Roseraie qui est un patrimoine vivant. Aucune précaution particulière n’est prise et les poussières, y compris d’amiante, sont laissées sur le chantier au détriment de la population. Le maire a été alerté mais n’a pas jugé utile de faire usage de ses pouvoirs de police.


On assiste à un "saucissonnage" du projet sans aucun sens afin d'échapper à l'étude d'impact globale imposée par le code de l'urbanisme et de l'environnement. Or d’après l’article L122-1-1 du code de l'environnement et surtout l’alinéa III, l’étude d’impact globale doit être réalisée en amont du projet et produite dès la première autorisation, y compris de démolir dans le secteur du projet. La population doit également pouvoir consulter l’étude d’impact bien en amont du projet afin de pouvoir participer à la concertation….


… Il nous parait prioritaire que le ministère de la transition écologique et solidaire intervienne pour qu’enfin soient prises en compte les incidences environnementales de ce projet en faisant appliquer le principe de précaution. Nous vous transmettons pour cela le courrier que nous avons envoyé récemment au préfet du Val-de-Marne.

Vous en souhaitant bonne réception, je vous prie d’agréer, monsieur le ministre, l’expression de ma considération distinguée.

lundi 3 décembre 2018

LA MOBILISATION GRANDIT ! LE MAIRE DOIT COMPRENDRE QUE SON PROJET N’EST PAS LE BON !


RASSEMBLEMENT DU 30 NOVEMBRE - SQUARE ALLENDE
LA MOBILISATION GRANDIT !
LE MAIRE DOIT COMPRENDRE QUE SON PROJET 
N’EST PAS LE BON !
Ce nouveau rassemblement, un mois après celui du 20 octobre, a démontré que la mobilisation s’amplifiait, contre ce désastreux projet.


Près de 200 personnes ont bravé la nuit et le froid pour dire encore plus fort NON au projet du maire.

Les prises de parole ont montré le caractère non partisan, factuel, ouvert et déterminé de ce rassemblement.

Des banderoles et pancartes, porteuses des thèmes défendus, ponctuaient la manifestation.
Les registres ont permis de collecter témoignages, slogans et argumentaires.

Dans une ambiance attentive, chaleureuse, d’échanges argumentés, le rassemblement a marqué un nouveau moment important de la lutte collective pour tenter de stopper ce mauvais projet.


La nouvelle pétition, diffusée internationalement,
a déjà recueilli plus de 1 000 signatures au 3 décembre
LE LIEN : https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/roseraie-hay-roses-danger/53347
Il est nécessaire de la diffuser très largement autour de soi,
par tous les réseaux possibles

De nouveaux fonds ont également été collectés (120 €). Des frais juridiques importants sont en effet à prévoir. Des actions de recours juridiques contre les permis de construire (en cours d’instruction) sont en préparation.
63 nouvelles signatures ont été collectées sur la pétition locale qui s’ajoutent aux 717 signatures déjà récoltées sur nos différentes pétitions locales (format papier).
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L'ARGUMENTAIRE DU MAIRE POUR JUSTIFIER L'ABATTAGE DES ARBRES EST FAUX

L’ARGUMENTAIRE ACTUEL DU MAIRE POUR JUSTIFIER 
L’ABATTAGE MASSIF DES ARBRES EST FAUX

Pour se justifier, le maire indique que son projet « a pour but de reverdir le cœur de ville afin qu’il devienne un véritable espace vert paysager. Ce sont des arbres hautes tiges qui arrivent en fin de vie. Pour remplacer les 80 existants, nous allons en replanter 150 dont 35 en pots sur l’ensemble de la parcelle (NDLR : les chiffres varient d’ailleurs d’une déclaration à l’autre : 25 ou 35 en pots ?). En outre,  les arbres plus jeunes consomment plus de CO2 et sont donc plus écolos. »

NOS REPONSES LORS DU RASSEMBLEMENT : 
1-NON les arbres centenaires du square ALLENDE ne sont pas en fin de vie !
Un arbre peut vivre facilement plus de 350 ans. Sa longévité n’est pas celle des êtres humains. La souche du marronnier de 150 ans (coupé en catimini durant l’été 2017) témoigne du parfait état de cette petite forêt. Cet arbre déclaré soi-disant malade mais que l’on savait parfaitement soigner dès 2005 au parc départemental de l’Haÿ-les-Roses. En effet, 180 marronniers du parc de la Roseraie avait alors fait « l’objet d’un traitement novateur par perfusion d’huiles essentielles sous l’écorce ». Le parc est toujours là ! Le pauvre marronnier du square Allende, lui en revanche a disparu sans autre forme de procès.

2-NON les arbres plus jeunes ne consomment pas plus de CO2 !
Plus un arbre est vieux plus il absorbe de CO2, y compris en ville (études scientifiques à l’appui).
En revanche le fait de raser tous ces arbres risque de libérer énormément de Co2 dans l’atmosphère, saccager une zone humide, une continuité écologique avec le parc départemental et une barrière de protection pour la collection botanique unique de la Roseraie. Aucune étude d’impact OBLIGATOIRE n’a été réalisée. Ces données scientifiques manquent à la population qui n’est pas correctement informée. La Roseraie est labellisée jardin remarquable et ces arbres participent à l’harmonie du paysage. Aucune barrière végétale replantée ne pourra cacher la misère et le paysage de la Roseraie sera dégradé pour très longtemps.

3-NON, il n’est pas possible de replanter physiquement 125 arbres à haute tige !
Qui peut le croire ? compte tenu des espaces rendus disponibles après l’artificialisation des sols avec plus de 12 000 m2 de logements, 2 000 m2 de commerces et une place de 5 000 m2 ????  Et un parking souterrain !
Sur les plans actuels du promoteur, on compte d’ailleurs au mieux 48 arbres dont la disposition en quinconce n’est même pas réaliste.

4-NON une haie de quelques arbres ne reconstituera pas le paysage et l’écosystème actuel.
Les arbres seront situés dans l’emprise de la future copropriété et donc sans aucun contrôle public possible ! Il faudra plus de 10 à 15 ans  pour que le chantier se réalise, que les arbres soient plantés et qu’ils poussent... Et que les copropriétaires en demandent la réduction ou la suppression : « On a quand même acheté des appartements avec vue sur la Roseraie... »