dimanche 29 avril 2018

OU IL EST QUESTION D’AMENAGEMENT URBAIN




1/ A propos de la concertation.
Deux cahiers de concertation ont été mis à la disposition du public l’hayssien durant la phase de concertation du Cœur de ville et de la reconstruction du marché Locarno. La concertation est close, en tout cas pour Cœur de Ville, dit le service d’urbanisme.
Le cahier « Cœur de ville » contient 7 avis, dont 6 contre.
Le cahier « marché Locarno » contient 3 avis contre.
Et comme ce sont les seuls éléments connus et vérifiables de l’impact écrit de la concertation, cela pose évidemment pas mal de questions !

2/A propos de l’avis de l’architecte des Bâtiments de France sur les permis de démolir le vieux patrimoine historique de la rue des Tournelles :
Le Conseil municipal a décidé de démolir les maisons du 10, 17 et 17bis de la rue des tournelles. (délibérations du 9/09/2017 et 9/04/2018)
-Celle du 10 rue des Tournelles, pour implanter les bâtiments du projet Cœur de ville. Mais, contrairement à ce qu’a déclaré le maire au Conseil de quartier du 22 mars, l’ABF a demandé la sauvegarde de la cave du XVI° Siècle (Info vérifiée auprès de l’ABF !) Et l’association des Tournelles a écrit au maire pour lui faire observer qu’une implantation judicieuse et respectueuse du gabarit de la rue des Tournelles permettait de maintenir cette cave, en la « glissant » sous le bâtiment.
-La maison du 17, qui a été réhabilitée il y a environ dix ans, possède également une cave du  XVIII° Siècle. Il semble que la ville soit en train d’étudier la façon de la préserver. Le sort du bâtiment est en attente. L’ABF sollicitée, laisse entendre qu’elle pourrait donner un avis défavorable à sa démolition : à suivre.
-La maison du 17bis a fait l’objet d’un Permis de démolir validé par l’ABF, le 14/04/2018.
Hors, l’Architecte des Bâtiments de France avait reçu, comme le Maire, une lettre argumentée de Mme Babics, architecte du Patrimoine (qui a réhabilité l’église Saint Léonard pendant trois ans et connait donc très bien la ville), faisant observer que ces bâtiments ne présentent pas de danger pour les passants, et méritent d’être réhabilités. Elle indiquait donc l’intérêt de faire établir un diagnostic précis sur leur état et la façon de les réhabiliter par un architecte du patrimoine. Or, selon l’ABF,  les seules bases justifiant la nécessité de démolir ces bâtiments sont, pour le maire, deux rapports d’huissiers de justice ne possédant aucune qualification particulière en matière de bâtiment comme d’histoire patrimoniale.

Le PLU de la ville, dans le cadre d’une zone identifiée de protection historique, préserve ces bâtiments porteur d’histoire sauf en cas de risque pour les personnes !
Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage…
Affaire à suivre bien sûr. Un recours devant le tribunal administratif est en préparation.

3/  Enquête sur les exclus du Grand Paris : le sort réservé aux habitants des bâtiments I3F de la rue de Bicètre.

Enquête sur les exclus du Grand Paris...


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