POUR TOUTES LES RAISONS ENUMEREES CI-DESSOUS,
LE PROJET
LOCARNO DOIT ETRE ABANDONNE EN L’ETAT
PRESENTION DU PROJET LOCARNO
Ce projet est scindé en 2 tranches :
Tranche 1 - Réalisation sur le square Léon Jouhaux d’un
marché de 2.000m2 avec parking souterrain sur 2 niveaux (59 places
au 1er sous-sol et 62 places au 2ème sous-sol), un espace gazonné
sur l’emprise de la Vanne, avec le maintien de quelques arbres.
Tranche 2 - Réalisation, sur l’actuel emplacement du marché,
d’un ensemble immobilier annoncé d’environ 20.150m2 (288 logements)
et une médiathèque de 2.500m2 (échéance 2021-2024).
Seule la tranche 1 (la reconstruction du marché) fait l’objet de la
présente consultation.
Le Marché serait ouvert 4 jours par semaine (mardi 11h-20h, jeudi
8h-14h, samedi 8h-17h, dimanche 8h-14h). Le restaurant de 120 m2 «
La table du marché » qui s’installerait au 1er étage serait ouvert
tous les jours midi et soir. A l’intérieur du marché : 42 étals et
à l’extérieur : 45 places de chalandise.
ARGUMENTAIRE
A-SUR LA FORME
1 - Une consultation à minima,
imposée par la loi (DRIEE 09/12/2016). Les réunions dites de «
concertation » n’ont été qu’informatives avec un projet ficelé dès
le départ (lieu, type de bâti et architecture, offre commerciale).
D’ailleurs, aucun bilan de ces réunions n’est fourni.
Pourquoi l’enquête publique n’a-t-elle pas été utilisée, dernière
forme réellement démocratique de consultation, en voie de
liquidation[1] ?
2 - L'ensemble de la documentation représente plus de 900 pages.
Alors que la plupart des documents sont réalisés depuis quelques
mois, ils ne sont mis à la disposition de la population que le 1er
jour de la consultation (l’étude d’impact ayant été terminée le
31/01/2019).
MISSION IMPOSSIBLE : 900 pages à
consulter sur écran ou dans un bureau inadapté (1 personne à la
fois) avec les contraintes des horaires d'ouverture de la mairie,
incompatibles avec une activité professionnelle.
3 - Un consultation pour rien probablement, à l’image de celle du
projet dit cœur de ville, annoncé « prêt à démarrer » avant même la
fin de sa « consultation » ?
4 - Probablement aucune synthèse
sérieuse des avis émis à l’image du projet dit cœur de ville ; mais
un simple décompte sans aucune valeur statistique des "pour et
contre", sans étude des arguments émis ?
5 - Des images de synthèse trompeuses, par exemple concernant
l'implantation du bâtiment le long du boulevard qui donnent
l'impression d'un recul conséquent de plus de 10 m, qui en réalité
(selon les plans fournis) est à 1,5-2,0 m de l'angle du trottoir
PVC/Thirard.
6 – Probablement une réunion
d’information publique déjà planifiée pour annoncer le projet «
prêt à démarrer », à l’image du projet dit cœur de ville, avec un
traitement au mieux sarcastique et au pire méprisant des avis de
tous les « opposants », probablement aussi tous qualifiés de «
politiques » ?
7 – Trois projets d'urbanisme
majeurs pour l’avenir de notre commune qui arrivent en même temps.
Quel l’Haÿssien a le temps et les compétences nécessaires pour les
étudier objectivement sans un véritable exposé simplifié préalable,
sincère et non faussé ?
8 -Trois projets qui pourraient
avoir pour conséquence une sur-densification à l'extrême de notre
commune (près de 1.750 logements supplémentaires rien que pour ces
3 projets, cf. Résumé non technique p17), au détriment des espaces
verts existants et bien au-delà de ce que le SDRIF recommande en
construction de logements et en contradiction totale avec l'Agenda
21, pourtant adopté par la ville en avril dernier, à grand renfort
de communication.
B-SUR LE FOND
De façon
non exhaustive, le projet LOCARNO doit être abandonné pour les
raisons suivantes.
1 - La contestation de la
nécessité et même de l'intérêt d'implanter à cet endroit le marché
reconstruit, puisque c'est chose possible et à meilleur coût sur
l'espace Locarno actuel, repensé et reconstruit avec un phasage
judicieux. En outre, le square Léon Jouhaux est occupé
quotidiennement par les boulistes l’Haÿssiens.
Cette artificialisation d’un des derniers espaces verts de la ville
s’inscrit en complète opposition avec la Charte Régionale de la
Biodiversité mise en place par la Région Ile de France qui
préconise la maîtrise de l’urbanisation et la préservation des
espaces verts (article L.371.1 du Code de l’Environnement).
2 - Absence du dossier concernant
la phase 2 (qui concerne l'espace utilisé par l'actuel marché pour
des logements, la médiathèque...). On nous demande de donner un
avis sur un petit morceau du dossier global, sans avoir les
éléments majeurs de ce dossier, particulièrement sur le détail des
coûts.
3 - La contestation globale du
coût de cette opération de reconstruction du marché , déjà
fortement concurrencé par les centres commerciaux et marchés
proches, avant même son ouverture (Audit du marché Locarno p3),
particulièrement le marché de Bourg la Reine, Carrefour, Grand
frais....
Coût évalué en gros (et à minima)
à 6 millions pour le bâtiment + 3 millions de parking cuvelé en
sous-sol avec protection renforcée du côté de l’aqueduc. Les 2
millions que doit apporter Citallios sont à rembourser.
NB : Un marché de ce type (1.600m2) coûte en moyenne de 2 à 2,5
millions...
4 - Dans un secteur déjà signalé
"pauvre en espaces verts" (Résumé non technique de
l'Etude d'impact p12), le dernier grand square de L’Haÿ les Roses
est détruit, en ne laissant qu’un espace gazonné, qualifié
pompeusement de "corridor écologique" (Résumé non
technique p24).
NB : L’espace gazonné est non
constructible car sur l’espace de servitude de la Vanne et se
termine en cul de sac.
Il resterait quelques arbres à moyenne ou haute tige.
Résisteront-ils aux travaux ?
De plus, dans un premier temps (PC4-p12) il est annoncé la
conservation de 10 platanes le long du boulevard PVC (propriétés du
conseil départemental) et dans l’étude d’impact (p9 du résumé non
technique) leur possible abattage si nécessaire « pour des
considérations de sécurité ou technique. »
Que croire ? Sachant que les 2 niveaux du parking vont être creusés
avec un voile de béton à 3-4m des racines cisaillées de ces
platanes.
On peut légitimement se demander quelle sera la pérennité de ces
arbres "sauvés" ???
5 - Sur les 32 arbres à haute tige
présents, seuls 6 (2 cèdres, 1 tilleul, 1 acacia, 2 petits
tilleuls) seraient conservés avec 2 pins qualifiés « de sujets très
jeunes qui deviendront grands » (PC4-p13).
La survie des 2 cèdres est menacée, d’une part pendant les travaux
car se situant sur « la zone de stockage des déblais » (PC 10-1/p6)
et d’autre part (si ils survivent) en limite des bâtiments avec des
racines probablement arasées par le creusement du parking (plan
PC10-1 p6).
De même, sur les mêmes plans,
l’acacia et le tilleul « sauvés » apparaissent sur l’entrée du
parking (PC10-1/p6) !
Aucune garantie de protection de ces arbres n’est réellement
proposée, encore moins de leur remplacement s’ils ne survivent pas.
6 - Une biodiversité menacée sans
aucun inventaire sérieux de la faune et de la flore présente (1
seul comptage rapide en juin), pourtant demandée par la DRIEE en
2016 qui stipulait une étude à réaliser sur les 4 saisons...
Rien de sérieux, malgré le constat
de Biotope (Etude d’impact p214) : « Le diagnostic de terrain
réalisé par Biotope a permis de mettre en évidence le fait que le
square Jouhaux présente un enjeu assez fort en termes de
biodiversité du fait de la présence de nombreux arbres dont
certains présentent des cavités pouvant être des lieux de gîtes
potentiels pour certaines espèces d’oiseaux ou de chauves-souris.
"S’il y a des chauves-souris, il faudra voir à l’abattage des
arbres…" (Résumé non technique p13).
Quand il sera trop tard !!!!
L’étude d’impact ose donc présenter ce nouvel espace (bruyant et
éclairé du matin jusqu’au soir très tard) comme un nouveau
"corridor écologique" (Résumé non technique p24).
De même page 184 de l’Etude d’impact : « Concernant le projet
d’aménagement dans son ensemble, il sera végétalisé et paysager,
plus d’arbres seront plantés qu’abattus. Dans l’ensemble le projet
devrait être moins minéral qu’il ne l’est aujourd’hui ».
On parle de quoi, du square Jouhaux ???? Moins minéral, plus
d'arbres : de qui se moque-t-on ?
7 - La "création d'un effet
îlot de chaleur" (Résumé non technique p12), sans aucune
mesure compensatoire dans les documents disponibles à la
consultation.
8 - Dans le Résumé non technique
de l'EI (p12) le contexte géologique est signalé avec "risques
de mouvements de terre et présence d'une nappe phréatique
importante à 5-6 m" qui risque d'être bouleversée (lors des
travaux par pompage et risques de pollution puis après les travaux
par bouleversement des circulations d'eau et risques de pollution),
« probabilité forte de remontée de cette nappe » en cas de fortes
pluies (p58 de l’Etude d’impact) : avec comme conséquence des
risques d’inondation du parking ? Contradictoire avec la p 65 qui
indique : « le secteur Locarno se trouve en zone de sensibilité
faible à très faible concernant le risque de remontée de nappe. »
Que croire ?
En outre (p68 Etude d’impact) il est noté que « au regard de la
carte réalisée sur Géorisques, on constate qu’une partie du terrain
sur lequel se situe le projet est concerné par un risque aléa fort
pour le retrait-gonflement des argiles… ». Quelles mesures sont
envisagées ?
Aucun document proposé à la consultation ne répond aux contraintes
liées au SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et Gestion des
Eaux). Pourtant (p 60 de l'Etude d'impact), "l’enjeu lié
l’hydrogéologie est qualifié de fort…Ainsi, cette nappe est
considérée comme potentiellement vulnérable à une pollution de
surface. ".
NB : Le SDAGE a une portée réglementaire. Tout projet d'urbanisme
doit être compatible avec les prescriptions du SDAGE. Ainsi, ce
projet est actuellement concerné par l’ancienne version du SDAGE du
Bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands, celui de
2010-2015.
Malgré ce qui est annoncé page 58 de l'Etude d'impact, la commune
de L'Haÿ les Roses est bien couverte par le SAGE de la Bièvre !
9 - Un bâtiment à l’architecture
contestable "qui réinterprète Baltard" (p9 du Résumé non
technique EI).
10 - Une justification économique
qui ne repose que sur un prétendu pouvoir d’achat des l’Haÿssiens
supérieur à la moyenne nationale de 5%. et une meilleure visibilité
pour les usagers du boulevard Paul Vaillant Couturier (RD126)
(Audit du marché CBRE p23).
Qui peut penser que les usagers
qui roulent déjà trop vite sur ce boulevard vers Paris s’arrêteront
ici pour faire leurs courses, en étant passé devant "Grand
Frais" et son grand parking gratuit, facilement accessible ?
Dans l’audit du marché Locarno CBRE (p12), pour justifier la
construction de ce type de marché, il est même écrit que « l’Haÿ
les Roses bénéficie d’une bonne desserte routière puisque traversée
par 2 axes autoroutiers A86 et A6 ») ! De qui se moque-t-on ?
11 - Des nuisances insupportables
pour les riverains non seulement pendant les travaux (aucune mesure
compensatoire n’est annoncée) mais également ensuite (horaires du
restaurant jusqu’à très tard).
Des riverains très fortement pénalisés par ces travaux. Aux
nuisances quasi permanentes s'ajoutent la dévalorisation de leur
bien, l'obligation d'aller faire demi-tour en limite de Cachan pour
revenir vers le centre ville (près de 2 kms supplémentaires !!!)
car suppression du terre plein de la rue de l'avenir qui permettait
une meilleure fluidité du trafic ici, notamment pour tous ceux qui
contournent les feux du carrefour PVC/Thirard ! La jonction du
boulevard de la Vanne et du boulevard PVC reste très dangereuse !
12 - Un trafic accru sans
évolution des aménagements existants, particulièrement le carrefour
PVC/Thirard pourtant signalé très accidentogène dans l’étude du
trafic de CITEC (p31 et 39), de même aucune réponse pour "des
aménagements et cheminements non adaptés et insuffisants pour les
piétons, des vitesses et feux tricolores non respectés" !
Un trafic qui deviendrait très problématique (+ 15% à minima soit
955 véhicules/jour) si les 288 logements sont construits (Etude
Citec – p39). L’étude d’impact signale que la rue Thirard est déjà
saturée tous les matins en semaine (étude CITEC p18) mais indique
plus loin que l’impact de l’augmentation de la circulation des
usagers du marché et des futurs logements "serait
négligeable" (p54 et 57 de l’étude CITEC). Que croire ?
Des annonces "très marketing" (étonnant pour un résumé
d’étude d'impact p26), par exemple : "le projet va ouvrir le
site à un large public qui pourra ainsi profiter de l'offre
commerciale, mais aussi de la présence du végétal dans un milieu
urbanisé. Enfin il contribuera à créer une liaison avec le
centre-ville" ???
Il n'y a en effet aucun aménagement prévu qui soit sécurisant et
qui favorise la traversée piétonne au niveau du carrefour
PVC/Thirard (très accidentogène) vers le centre ville.
13 - Une diminution significative
des places du parking (accessible par le boulevard de la Vanne qui
reste en sens unique) : 121 places au lieu des 265 actuelles.
L’étude d’impact justifie cette diminution par une étude réalisée
le jeudi 5 juillet 2018 qui avait constaté 166 places vacantes !!!
De qui se moque-t-on ?
De même, l’étude du marché CBRE (p27) note que « cette diminution
de places reste cohérent et permet d’assurer de bonnes conditions
d’accès à la halle. »
Et bien sûr des places payantes (p41 de l’Etude d’impact) !
14 - Le départ annoncé des
commerçants historiques qui ne pourront ni se payer de nouveaux
équipements neufs à prix exorbitants imposés par le gestionnaire,
ni payer le droit d’entrée, ni la location annuelle et qui de plus
seront contraints de venir 4 jours/semaine, devant ainsi abandonner
leurs autres points de vente.
Après le déchargement de leurs
véhicules, ils devront obligatoirement aller faire demi-tour au
carrefour en limite de Cachan pour revenir stationner le long de
l’A6 près du pont H Thirard (près de 15 à 20 min de trajet
supplémentaire), 20 places prévues pour 87 étals (PC4-20) !
De plus, les travaux de ce nouveau parking ne sont pas prévus dans
la phase 1 : où vont-ils aller stationner en attendant les
hypothétiques travaux de la phase 2 (prévue en 2024) ?
15 - Des boulistes qui doivent
partir à plus de 200 m dans un lieu exigu qui ne correspond plus du
tout à l’espace de rencontre convivial du square et à leur
organisation.
Il y a un permis d'aménager en
cours d'instruction mais à ce jour non accordé. On n'en connaît
donc pas la teneur.
16 - Un avis de la Commission de
sécurité (11/03/2019) qui s’inquiète de la non-stabilité au feu de
la charpente métallique du marché, ainsi que du nombre insuffisant
d’escaliers de secours pour le restaurant, de même de la
ventilation insuffisante du parking 2ème sous-sol, une alarme qui
nécessitera une surveillance permanente, un désenfumage insuffisant
du hall (p2)…
Aucune réponse à ces inquiétudes
n’a été trouvée dans les documents mis à la disposition du public.
En résumé,
on nous propose un nouveau marché :
- Qui aura sans doute du mal à trouver des
commerçants (prix des emplacements et contraintes de présence très
importantes),
- Qui aura du
mal à trouver des clients (concurrence de toutes les autres
surfaces commerciales – Carrefour, Grand Frais…, beaucoup plus
accessibles en termes de parking, prix sans doute plus élevés que
dans le marché Locarno actuel)
- Dans un
espace tel que décrit dans le dossier non sécurisé en cas
d'incendie,
- Qui prévoit
l'abattage de grands arbres et implique la bétonisation d'un grand
square central indispensable au mieux vivre de tous,
- Construit
sur un terrain sensible d'un point de vue environnemental,
- Qui va
engorger la circulation actuelle,
- Qui va
coûter très cher aux L'Haÿssiens (et sans doute beaucoup plus que
le coût annoncé)...
Tout ça à la place d'un espace vert
existant, porteur de biodiversité et régulièrement fréquenté par
les L'Haÿssiens. Un espace central à valoriser dans sa vocation de
poumon vert et de véritable lieu de rencontre entre le vieux centre
ancien et la nouvelle centralité de la gare.
Et on ne nous
dit rien des 288 nouveaux logements, ni de la médiathèque qui
seraient construits…
[1] Les atteintes
portées à l'enquête publique se multiplient. En juin 2018 un décret
a réduit le périmètre des projets soumis à étude d'impact sur
l'ensemble du territoire national. Or, ce sont essentiellement ces
projets soumis à une telle évaluation qui doivent faire l'objet
d'une enquête publique. Ces modifications ont eu des répercussions
sur plusieurs catégories de projets : comme pour les installations
industrielles dangereuses, les forages en profondeur, les
canalisations de transport ou encore les travaux de construction ou
d'aménagement. Fin décembre, un nouveau coup est porté aux enquêtes
publiques par décret avec le lancement d'une expérimentation dans
les régions Bretagne et Hauts-de-France. Elle donne la possibilité
au préfet de remplacer l'enquête publique par une simple
consultation du public par voie numérique pour les projets soumis à
autorisation au titre de la législation des installations classées
ou de la loi sur l'eau. Là aussi, cette expérimentation a donné
lieu à de nombreuses critiques du public et des associations qui
ont pointé l'éviction d'une fraction de la société, du fait de la
fracture numérique, ainsi que l'absence d'intervention d'un
commissaire enquêteur.
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Je regrette la disparition d’un square vert et de ses beaux arbres pour la réalisation d’un projet pour le moins discutable.
RépondreSupprimerDans le cadre du projet présenté, il est indispensable de réserver l’espace pour un trottoir élargi rue Henri Thirard, permettant l’implantation d’une piste cyclable (liaison future gare 3 communes – centre-ville).
Il est tout aussi important d’ailleurs d’élargir la chaussée de la rue Thirard de l’autre côté (y compris la section Paul Vaillant Couturier – Chevreul) pour implanter une voie réservée TC et covoiturage. On peut regretter que ceci n’ait pas été réalisé là où un immeuble a été construit en lieu et place de l’antenne locale de la CPAM.
Un recul d’au moins 5 mètres pour toutes les constructions nouvelles permettrait à l’avenir l’élargissement du passage sous l’autoroute des deux côtés et l’aménagement de larges trottoirs plantés d’arbres, avec pistes cyclables, réalisant ainsi une véritable avenue centrale Est - Ouest.
Il ne faut pas obérer l’avenir, comme cela est de plus en plus le cas, en construisant des immeubles au raz des trottoirs, en limite séparative, là où il y avait des maisons avec des retraits de 4 mètres par rapport à la limite séparative.