LE MAIRE DE L’HAY LES ROSES A BIEN FAIT ABATTRE LES 5 PLATANES D’ALIGNEMENT
LE LONG DU BOULEVARD P. V. COUTURIER,
ET SANS ATTENDRE L’ACCORD DU DEPARTEMENT…
LE CONSEIL DEPARTEMENTAL A CLARIFIE LA SITUATION LE 11 SEPTEMBRE
Tensions
autour des arbres du square Léon Jouhaux – Extrait de l’article de 94Citoyens
du 11 septembre 2019. LE Lien
« Cet épisode intervient alors que le
département et la ville s’écharpent déjà au sujet de l’abattage de cinq
platanes, plantés le long du boulevard Paul Vaillant Couturier et abattus pour
anticiper le chantier des nouvelles halles Locarno.
Le Conseil départemental
indique en effet que la commune l’a sollicité pour instruire une demande
d’abattage. Les services de la collectivité considéraient que ces arbres ne
survivraient pas aux travaux et qu’il fallait les détruire. Les platanes ont donc été abattus par l’entreprise chargée de
préparer le square pour la phase chantier, mais le Conseil départemental assure
que la ville a fait procéder à l’abattage, « sans attendre la fin de
l’instruction de la demande et la formalisation d’un éventuel accord du
département », indique-t-on au cabinet de la présidence du département.
« Ils nous ont demandé de le faire afin
de faciliter la pose d’une palissade destinée à protéger les cheminements
piétons pendant les travaux », conteste Vincent
Jeanbrun. »
1-
« « Nous
allons replanter deux fois plus d’arbres dans ces deux opérations en parallèle
d’un plan de revégétalisation de la ville, mené dans le cadre d’un dispositif
régional », détaille le maire. »
A qui peut-on faire croire que sur des surfaces totalement bétonnées (2 000 m2 pour le square L. Jouhaux) et 5 800 m2 pour le square S. Allende) on va pouvoir replanter des arbres à haute tige, en pleine terre ?
Le maire considère-t-il que l’implantation de quelques arbustes en pot (qu’il a du mal à chiffrer) et qu’il faudra arroser massivement lors des périodes de sécheresse… puisse compenser le préjudice écologique de l’abattage massif d’arbres magnifiques, à haute tige et en pleine santé !
A qui peut-on faire croire que sur des surfaces totalement bétonnées (2 000 m2 pour le square L. Jouhaux) et 5 800 m2 pour le square S. Allende) on va pouvoir replanter des arbres à haute tige, en pleine terre ?
Le maire considère-t-il que l’implantation de quelques arbustes en pot (qu’il a du mal à chiffrer) et qu’il faudra arroser massivement lors des périodes de sécheresse… puisse compenser le préjudice écologique de l’abattage massif d’arbres magnifiques, à haute tige et en pleine santé !
Qu’il écoute enfin l’avis des experts et des scientifiques…et des citoyens ! Les mêmes qui ont essayé de lui faire comprendre que les platanes du boulevard, si près des bâtiments, allaient mourir, ainsi que les cèdres qu’il daignait conserver avec condescendance afin « qu’on puisse aller jouer dessous… »
2-
« Et
l’élu d’ajouter avoir l’aval du Conseil départemental, propriétaire de la
Roseraie du Val-de-Marne, concernant les constructions à proximité du parc… »
Nous lui rappelons que le département avait déjà donné un avis
négatif sur le projet lors de la consultation électronique de mai 2019 (avis
rendus publics par la municipalité seulement début juillet 2019).
Le maire a-t-il tout simplement lu l’avis du département ? De
même pour l’avis de la MRAE qui ne validait rien mais pointait par contre de
très nombreux de risques environnementaux majeurs, liés à ce projet, et
toujours sans réponse à ce jour…
Rassemblement du dimanche 1er
septembre. Près de 150 L’Haÿssiens sont venus spontanément montrer leur
indignation devant ce carnage réalisé le vendredi 30 août 2019 (abattage des arbres dans le
square) !
Je suis allée ce samedi 21 septembre à la Roseraie. J'ai été très attristée du projet de construction. J'ai habité l'Hay de 1960 à 1980, mon grand père Fernand CHAPOTOT doit se retourner dans sa tombe. Monsieur Le Maire je ne comprends pas cette obsession de construire sans se préoccuper de l'environnement, pour satisfaire le plaisir de bobos qui auront vue direct sur la roseraie (sans bouger leur petit popotin) et tout cela au détriment de l'environnement.
RépondreSupprimerJe suis écœurée !
Catherine LE STUNFF
12 rue de Bellevue
56340 CARNAC
J'aurais aimé que les défenseurs du square L. Jouhaux et le Conseil départemental se préoccupent aussi des nombreux platanes de l'avenue Henri Barbusse éradiqués lorsque ce dernier a décidé de requalifier la D127 en vue de "pacifier" la circulation sur cette artère. En lieu et place de quoi nous avons maintenant des ginkos biloba – "caractéristiques" de la vallée de la Bièvre ! – qui n'offrirons jamais la même frondaison, des "noues" pas ou peu entretenues et des pistes cyclables qu'au moins la moitié des cyclistes n'utilisent pas… Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu à l'époque la même mobilisation autour de l'abattage de ces arbres. Il est vrai que le lancement de cette opération a eu lieu lors de la précédente mandature, politiquement compatible avec celle du Conseil départemental. Difficile de ne pas penser qu'il y a en matière de mobilisation contre l'abattage des platanes à L'Haÿ deux poids et deux mesures…
RépondreSupprimerN. Poix, L'Haÿssienne depuis plus de dix ans
Bonjour Monsieur,
RépondreSupprimerLe Département du Val de Marne qui gère la voirie départementale développe depuis des années un plan de restructuration et requalification de sa voirie.
Les abords immédiats de celle-ci, généralement plantée d‘arbres d’alignement font également l’objet d’une surveillance constante, d’un entretien et le cas échéant d’un remplacement programmé dont il informe la ville concernée.
Ce fût le cas récemment à Chevilly Larue, sur l’avenue Franklin Roosevelt.
Ce fut le cas avenue Henri Barbusse, à l’Haÿ les Roses. Et vous savez que depuis des années, le Conseil Départemental a fait le choix de plantation de Ginkos biloba, sur ces avenues situées sur l’ancien cours de la Bièvre, en application du projet de l’architecte paysagiste Alexandre Chemetov.
La mise en place d’une piste cyclable nous parait plutôt une bonne idée, même si elle est à ce jour peu utilisée. Mais vous savez également que l’utilisation de ces pistes est directement fonction de leurs raccordements successifs permettant de créer un véritable axe de liaison.