COMMUNIQUÉ DE PRESSE - LUNDI 7 DÉCEMBRE 2020
Malgré le recours déposé par des élus au Tribunal Administratif de Melun, malgré les deux pourvois déposés au Conseil d’État par le Département du Val-de-Marne et les associations ALUDHAY et Patrimoine Environnement, malgré l’Appel lancé par le Comité de Défense de la Roseraie pour faire connaître et sauver ce patrimoine végétal, historique et culturel et soutenu par nombre de personnalités (scientifiques, journalistes, artistes, députés, sénateurs…), malgré un dossier déposé au ministère de la culture pour préserver le square comme protecteur de la Roseraie classée Monument Historique et Jardin remarquable.
Le massacre
Comme il l’avait fait pour le square
Jouhaux en août 2019, le maire de l’Haÿ-les-Roses a décidé ce matin, à l’aube,
d’engager l’abattage de tous les arbres du dernier grand square de la ville. Ces arbres
font partie de l’îlot protecteur voulu par J. Gravereaux. Les
inestimables collections du conservatoire de roses anciennes, unique au monde, deviennent
ainsi sans protection pour l’hiver et ses vents du Nord et de l’Est !
Poursuivant dans la pratique systématique de la duplicité comme mode de gouvernance, il a fait afficher à l’aube un arrêté censément daté du 24 novembre, invisible en mairie comme sur le site de la ville, invoquant la nécessité « d’élaguer les arbres du square du 7 au 11 décembre », et a fait évacuer par dépanneuses, ce matin, plusieurs dizaines de voitures garées sur le parking du square, dont les propriétaires n’étaient évidemment pas informés.
Ce forfait a été surveillé non seulement par la police municipale nombreuse, mais aussi par un fort contingent de la police nationale qui n’a pu être appelée que par le préfet du Val de Marne…
La rue a même été barrée par un car scolaire municipal.
Le maire annonce dans un tract, mis dans les boites de riverains ce matin, que son projet mettra à disposition des usagers 100 places de parking souterrain alors que les plans du permis contesté n’en comprennent que 34 ; ce qui donc est une nouvelle tromperie qui lui a déjà été signalée plusieurs fois publiquement.
Dans ses mémoires juridiques en réponse aux recours déposés, on trouve 54 mensonges sur la protection que son projet apporterait à la Roseraie, sur les prétendues réponses apportées aux demandes de l’Architecte des Bâtiments de France, sur l’insuffisance de celles apportées aux demandes d’études complémentaires faites par la Mission Régionale d’Autorité Environnementale.
Rappelons que la finalité de ce coup de force est de construire 94 logements de luxe devant la Roseraie, sur le terrain de ce square qu’il cède pour 0,88 millions d’€ à l’aménageur Citallios qui le revend 8,5 millions d’€ au promoteur Emerige !
Les nombreux témoignages reçus de citoyens outrés par le forfait perpétré par le maire confirment l’absence de la publication de l’arrêté et l’absence d’une information lisible et accessible ! Ce qui se traduit par une entrave faite aux citoyens et aux associations d’agir en justice pour déposer un référé suspensif, pour lequel la nécessité de justifier de l’urgence reposait précisément sur le constat de cet arrêté public, pour lequel nous étions évidemment particulièrement vigilant !
Nous dénonçons le scandale de la destruction de plus de 45 arbres de haute tige, dont certains centenaires, aujourd’hui, en plein dérèglement climatique, par le maire de l’Haÿ les Roses, M Vincent Jeanbrun !
AVANT LUNDI 7 DÉCEMBRE 2020 - 11h00
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