LA MOBILISATION CONTINUE LES SAMEDIS MATIN DEVANT LE SQUARE ALLENDE, POUR SAUVER LES ARBRES QUI PROTEGENT LA ROSERAIE
Comme tous les samedis depuis notre rassemblement du 30 novembre, des citoyens actifs et déterminés se relaient pour tenir le « point fixe » d’information de la population, devant le square Allende.
IL EST TOUJOURS POSSIBLE D'ARRETER CE PROJET !!!
Et, depuis le 30 novembre, des dizaines de personnes sont venues :
- recueillir un complément d’information sur le projet désastreux du maire, devant la Roseraie,
- porter leur signature sur la pétition en cours,
- écrire quelques mots sur le cahier de recueil d’expressions citoyennes et discuter de ce projet.
- recueillir un complément d’information sur le projet désastreux du maire, devant la Roseraie,
- porter leur signature sur la pétition en cours,
- écrire quelques mots sur le cahier de recueil d’expressions citoyennes et discuter de ce projet.
Ce samedi 22 décembre, ce sont ainsi plus de 700 € supplémentaires qui ont été recueillis, pour aider à mener les actions en justice, rendues malheureusement nécessaires par l’entêtement du maire qui refuse obstinément tout dialogue, toute concertation.
Ces «point de rencontre» se tiendront encore en janvier, tous les samedis matin, et encore après si le besoin s’en fait sentir, jusqu’à l’abandon de ce mauvais projet ou – peut-on encore y croire ? – si le maire, comme le demande la population locale, mais aussi les 11 700 signataires de la pétition (au 22 décembre) lancée sur internet à destination du ministre de l’environnement, se décidait à stopper les projets actuels et ouvrait une véritable concertation.
samedi 22 décembre |
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VOYEZ COMME LE MAIRE DE L'HAY-LES-ROSES MAITRISE L'AMENAGEMENT DE LA VILLE !
Lors du Conseil municipal du 20 décembre, Pierre Coilbault évoque les 800 logements que le maire a prévus sur la pointe Paul Hochart à la place du mix logements /activités initialement porté par le projet d’Eco-Zac Paul Hochart qu’il a abandonné, et l’interroge sur le nombre de logements qu’il prévoit sur l’îlot de la future gare de métro, 300 logements ou plus ? Combien de bureaux, de lieux d’activité ?
Le maire hésite, sans être en mesure de répondre, et renvoie la question à la Société du Grand Paris, aménageur du pourtour des gares sur l’ensemble du Grand Paris et aux promoteurs qui investissent les sites alentours !
Certes, la Société du Grand Paris a la haute main sur les opérations qui entourent les gares, mais dans une ville, c’est d'abord au maire, avec l’appui de sa population avec laquelle normalement il devrait largement débattre, qu’il revient de fixer des objectifs de développement urbain.
C’est au maire de fixer des grands enjeux et de se battre, si nécessaire, encore une fois avec l’appui de sa population mobilisée à cet effet, pour obtenir une cohérence du développement urbain de sa ville en fonction des grands objectifs de croissance et de répartition définis dans le PADD (Programme d’Aménagement et de de Développement Durable) qui cadre le Plan local d’Urbanisme de la commune.
Il y a donc matière à s’inquiéter de l’absence de projet, de vision urbaine de la part du maire ; d’autant plus qu’aucune concertation n’a été réellement engagée sur la ville pour ce projet comme pour les trois autres (Coeur de ville, Locarno, Pointe Hochart).
L’Haÿ-les-Roses va-t-elle être livrée aux Promoteurs et à la Société du Grand Paris sans que la population puisse dire ce qu’elle en pense et ce qu’elle souhaite ? Sans que s’ouvrent enfin les ateliers publics d’échange et de réflexion que beaucoup réclament depuis des mois ?
Ou alors, que faudra-t-il faire pour qu’il en soit autrement ?