dimanche 29 avril 2018

UN URBANISME VRAIMENT CONCERTE POUR UN L'HAY POUR TOUS...


URBANISME
Notre ville va connaître dans les dix années à venir un développement important, lié à un certain nombre de facteurs internes et externes : l’arrivée de la gare du métro « les trois communes », l’opération ANRU Villejuif / L’Haÿ-les-Roses, la constitution d’un pôle tertiaire de première importance entre Villejuif-Aragon, Vitry-Chérioux et le Grand Orly, le développement du site Campus-Grand Parc, et celui du Bassin d’emploi de Rungis.
L’Haÿ-les-Roses possède également des atouts importants, comme la Roseraie départementale, de renommée internationale, le site de la Bièvre réaménagé, les 3 aqueducs qui la traversent.
Notre ville a donc besoin d’un projet urbain fort,  permettant sa mise en valeur optimisée au regard de cet ensemble de facteurs particulièrement puissants.
Ce sont des logements, pour toutes les catégories de familles, mais aussi des pôles économiques, des équipements sociaux et culturels forts, qu’il convient d’organiser tout au long du grand axe Est-Ouest (Mairie-Gare du métro) qui permettra de lier  les différents quartiers de la ville entre eux et selon l’axe Nord Sud avec les grands pôles économiques qui entourent la ville. Axe à travailler, dans une réflexion collective, avec l’ensemble des modes de déplacements et l’organisation des espaces nécessaires au bien vivre de la population.
Dans cette vision, rien n’apparaît plus urgent que de donner la parole aux habitants !
Ouvrir des conférences, des ateliers citoyens, où les uns et les autres pourront prendre connaissance des données, apporter leur vision et donner leur avis. Suggérer des propositions écoresponsables et socialement justes, pour concevoir la ville d’un demain très proche : entre 5 et 10 ans !

LE PARC DEPARTEMENTAL DE LA ROSERAIE.
Dans cette vision globale, et avec cette méthode participative, il importe de sauver la Roseraie qui représente la principale richesse de l’Haÿ-les-Roses. Refuser bien sûr le projet immobilier et commercial absurde que cherche à imposer le maire, et les destructions de bâtiments et caves patrimoniaux, et au contraire, préserver et redonner toute sa vigueur au parc Allende qui est constitutif des abords de la Roseraie.
C’est la culture, le patrimoine et la détente qui doivent constituer les trois axes de développement de la place de la Roseraie et de ses abords, et non le commerce et l’immobilier de luxe !

OU IL EST QUESTION D’AMENAGEMENT URBAIN




1/ A propos de la concertation.
Deux cahiers de concertation ont été mis à la disposition du public l’hayssien durant la phase de concertation du Cœur de ville et de la reconstruction du marché Locarno. La concertation est close, en tout cas pour Cœur de Ville, dit le service d’urbanisme.
Le cahier « Cœur de ville » contient 7 avis, dont 6 contre.
Le cahier « marché Locarno » contient 3 avis contre.
Et comme ce sont les seuls éléments connus et vérifiables de l’impact écrit de la concertation, cela pose évidemment pas mal de questions !

2/A propos de l’avis de l’architecte des Bâtiments de France sur les permis de démolir le vieux patrimoine historique de la rue des Tournelles :
Le Conseil municipal a décidé de démolir les maisons du 10, 17 et 17bis de la rue des tournelles. (délibérations du 9/09/2017 et 9/04/2018)
-Celle du 10 rue des Tournelles, pour implanter les bâtiments du projet Cœur de ville. Mais, contrairement à ce qu’a déclaré le maire au Conseil de quartier du 22 mars, l’ABF a demandé la sauvegarde de la cave du XVI° Siècle (Info vérifiée auprès de l’ABF !) Et l’association des Tournelles a écrit au maire pour lui faire observer qu’une implantation judicieuse et respectueuse du gabarit de la rue des Tournelles permettait de maintenir cette cave, en la « glissant » sous le bâtiment.
-La maison du 17, qui a été réhabilitée il y a environ dix ans, possède également une cave du  XVIII° Siècle. Il semble que la ville soit en train d’étudier la façon de la préserver. Le sort du bâtiment est en attente. L’ABF sollicitée, laisse entendre qu’elle pourrait donner un avis défavorable à sa démolition : à suivre.
-La maison du 17bis a fait l’objet d’un Permis de démolir validé par l’ABF, le 14/04/2018.
Hors, l’Architecte des Bâtiments de France avait reçu, comme le Maire, une lettre argumentée de Mme Babics, architecte du Patrimoine (qui a réhabilité l’église Saint Léonard pendant trois ans et connait donc très bien la ville), faisant observer que ces bâtiments ne présentent pas de danger pour les passants, et méritent d’être réhabilités. Elle indiquait donc l’intérêt de faire établir un diagnostic précis sur leur état et la façon de les réhabiliter par un architecte du patrimoine. Or, selon l’ABF,  les seules bases justifiant la nécessité de démolir ces bâtiments sont, pour le maire, deux rapports d’huissiers de justice ne possédant aucune qualification particulière en matière de bâtiment comme d’histoire patrimoniale.

Le PLU de la ville, dans le cadre d’une zone identifiée de protection historique, préserve ces bâtiments porteur d’histoire sauf en cas de risque pour les personnes !
Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage…
Affaire à suivre bien sûr. Un recours devant le tribunal administratif est en préparation.

3/  Enquête sur les exclus du Grand Paris : le sort réservé aux habitants des bâtiments I3F de la rue de Bicètre.

Enquête sur les exclus du Grand Paris...


lundi 9 avril 2018

Après la réunion publique du 13 mars...


                       Projet  «Cœur de Ville»

Une luxueuse plaquette municipale et de promoteur…

pour un projet toujours aussi démesuré et inadapté à l’environnement exceptionnel de la Roseraie


Au-delà du discours…
Le Maire a présenté mardi 13 mars  son « nouveau projet » de Cœur de Ville, à l’auditorium, devant un public déjà très largement acquis...
Beaucoup de communication, peu de nouveautés, beaucoup de défauts :
1) Un plan de masse (plan d’implantation des bâtiments sur le terrain », quasiment identique à celui présenté en septembre 2015 ! Toujours la même rupture d’échelle entre les petites maisons de ville de la rue Jean Jaurès, les bâtiments de la Roseraie et les constructions massives qui leur sont accolées !
2) Quelques modifications : le grand bâtiment côté Roseraie, scindé en trois éléments ouvrant sur de espaces privatifs clos par des grilles. Côté ancienne poste, des façades pleines de colonnes carrées à chapiteaux doriques définissant un bâtiment « virgule » qui ombrage fortement la clinique !  
Des trottoirs hors d’échelle (4 à 5m) qui empêchent une bonne implantation du bâtiment « virgule » pour respecter le gabarit de la rue des Tournelles!

3) Une violente tranchée dans la rue des Tournelles, qui fait passer la voirie à travers deux pavillons et une belle cave du XVI° Siècle, livrés aux bulldozers ; comme  l’ancienne ferme de la rue des Tournelles  pour laquelle le permis de démolir a été déposé le 14 février ! Des témoignages uniques de notre patrimoine l’haÿssien  qui peuvent disparaître à jamais et qui nous rappellent la nécessité de conserver notre mémoire collective. Une ville qui raye son passé perd son âme !
4) Le square Salvador Allende qui constitue une pièce importante des « abords de la Roseraie », Monument Historique, est rasé et une rangée d’arbres dont des conifères vient occuper l’espace entre le mur de la Roseraie et les façades des bâtiments implantés à 12m, pour les  masquer depuis la Roseraie !
Tout cela est présenté comme étant le fruit d’une « concertation large et poussée, qui  a permis de faire fortement évoluer le projet en tenant compte des points de vue des uns et des autres » !
Mais  pourquoi le maire s’obstine-t-il à  refuser  une véritable concertation pour un projet que les habitant.es  connaissent très mal ? Pourquoi s’obstine-t-il à implanter ici un projet immobilier démesuré dont la Roseraie ne sert plus que d’argument promotionnel ?