AVIS
Réponse à la consultation électronique
sur le projet dit "cœur de ville"
Puisque la loi impose au maire et à l'aménageur une
consultation sur le projet dit "Cœur de ville", la consultation est
mise en place, sans toutefois une grande publicité : les photos du maire sont
plus présentes sur les panneaux de la ville que l'avis de consultation
électronique…
En tant que L'Haÿssienne
depuis 50 ans, je donne donc mon avis.
Au préalable, quelques considérations sur la
démocratie : je regrette que cette consultation ne dure qu'un mois, et
surtout, que des documents en possession de la ville depuis plusieurs mois
(permis de construire, étude d'impact) n'aient été mis à la disposition du public
que le 1er jour de la consultation, ce qui nous laisse vraiment peu
de temps pour étudier la masse des documents produits. Cela ne répond pas aux
enjeux de transparence de la vie démocratique et ne favorise pas la
participation des citoyens à la vie de leur cité.
Plus largement, la municipalité prétend que ce projet est
né de la concertation (si j'en crois les paroles du maire : "après 4 ans
d'étude fine des besoins et de concertation"). De quelle concertation
s'agit-il ? Des réunions d'information sur le projet organisées par la mairie ?
Pourquoi les études commandées par la mairie et donc payées par nos impôts
n'ont pas été mises à notre disposition, pour que nous puissions évaluer
nous-même l'intérêt du projet retenu, notamment par rapport aux autres projets
présentés, mais aussi plus largement, pour apprécier son adéquation aux besoins
repérés ?
La meilleure
preuve que ce projet n'est pas adapté aux spécificités de L'Haÿ-Les-Roses,
c'est que l'équipe architecte/paysagiste retenue propose partout le même projet
: place "minérale", Monoprix, architecture pseudo-haussmannienne… Il
suffit d'aller au Plessis-Robinson pour s'en rendre compte.
Heureusement que les avis des organismes environnementaux
(notamment de la MRAE) sont publics et ne passent pas par le filtre de la
communication de l'équipe municipale. J'ai ainsi pu rapidement constater que l'addendum ne répond pas aux nombreuses
insuffisances (pourtant non exhaustives) relevées dans l'avis de la MRAE du 8
mars 2019 (je serais d'ailleurs curieuse de savoir ce que pense la MRAE de
l'article du journal de la municipalité qui dit qu'elle a donné son feu vert
sur le projet…).
Plusieurs études
(hydrogéologique, impacts pendant les travaux) ne sont toujours pas à
disposition du public ou même pas envisagées (biodiversité), et d'autres
obligations légales environnementales (par exemple, la loi sur l'eau) ne sont
pas respectées.
J'ai de nombreuses critiques à faire sur ce projet.
1)
La municipalité dit que ce projet est un projet au
service de tous les L'Haÿssiens…
De quels L'Haÿssiens
s'agit-il ?
-
De ceux qui habitent à proximité du centre-bourg
historique et des patients accueillis à la Clinique des Tournelles ? Ils
subiront plus de nuisances (pollution de l'air, sonore, lumineuses, circulation
routière : augmentation de 40% du trafic !), sans compter la création d'îlots
de chaleur, le risque de "glissement de terrains" pour les
habitations sur le versant du coteau et le risque d'inondations en cas de forte
pluie pour les habitants du Petit-Robinson.
-
Des autres habitants ? Ils pourront plus difficilement
venir car rien n'est prévu pour favoriser les transports en commun ni pour les
circulations douces, et il y aura moins de places de parking qu'actuellement :
278 places sont prévues au total, et qui peut croire que les propriétaires des
136 appartements de standing se contenteront d'une place de parking ? Où sont
passées les 100 places de parking public annoncées ? les quelques places disponibles
seront-elles payantes ou gratuites ?
-
Quid des personnes qui viennent au Parc et à la Roseraie
? Où se gareront les cars de touristes ?
-
Des commerçants, qui peinent à survivre et à qui les
commerces prévus dans le projet feront une concurrence directe (je rappelle
qu'il y a déjà une brasserie, un Franprix et un magasin bio à quelques
centaines de mètres au plus) ?
Je dirais plutôt que:
-
c'est une aubaine d'abord pour l'aménageur et les
opérateurs privés, à qui l'on brade les abords de la Roseraie pour qu'ils réalisent
une juteuse opération immobilière et commerciale : il s'agit bien de construire
136 logements de standing et de gérer des surfaces commerciales à vie.
-
et un cadeau aux futurs heureux propriétaires des 9
logements dont les balcons donneront sur le conservatoire de roses anciennes et
des copropriétaires qui disposeront de petits espaces verts à la place du
square Allende (contrairement à ce que prétend la plaquette de l'aménageur :
les L'Haÿssiens n'y auront pas accès). Car pour les autres, je doute qu'ils
apprécient au final d'avoir des appartements qui donnent sur une place minérale
surchauffée en été.
De plus, les obligations de
constructions imposées par le SDRIF ne justifient pas la construction de 136
logements à cet emplacement. En effet, des logements de standing situés à
quelques mètres, dans la rue piétonne (rue Bourgeot) ne sont toujours pas
vendus, et de nombreux promoteurs officient aujourd'hui (plutôt agressivement,
si l'on en juge par les nombreuses réclamations des propriétaires de pavillons
à la mairie) sur la ville pour construire de nombreux logements haut de gamme.
En résumé, on brade un espace public aujourd'hui
verdoyant à des opérateurs privés et à de futurs habitants fortunés. Sans même
que cela profite aux habitants puisque ce sont nos impôts qui financeront la
salle polyvalente et le soi-disant parking public. Où est l'intérêt général ?
2)
La municipalité dit que ce projet prend en compte les
aspects environnementaux et patrimoniaux…
En quoi ce projet,
-
qui passe par la destruction de presque tous les vieux
arbres du square Allende, et d'après la plaquette, de tous les arbres et
espaces verts tout autour de l'église,
-
qui crée des îlots de chaleur (ce que le cabinet ayant
réalisé l'addendum ne peut même pas nier, reconnaissant que les arbres, dont
ceux en pot, prévus sur la place minérale ne pourront y pallier),
-
qui modifie l'hydrologie des terrains (parkings
souterrains, fondations),
-
qui imperméabilise les sols et augmente le risque d'inondation
en cas de forte pluie,
-
qui accroît la pollution lumineuse aux abords du parc,
-
qui ne prévoit aucune circulation douce,
respecte l'environnement, la
faune et la flore (je vous rappelle qu'il y a la plus vieille Roseraie au monde
juste à côté) ?
Les études (impact et
addendum) n'apportent aucune réponse, mise à part l'idée qu'il faudra arroser
les toits végétalisés, un contre sens écologique complet !
Le maire déclare qu'il
replantera "155 arbres en pleine terre" ! Hormis le fait que de jeunes
arbres plantés ne rempliront pas la même fonction que les arbres actuellement présents,
de qui se moque-t-il ? Qui peut décemment apporter foi au fait qu'il y
aura la place de planter un bois avec les nouveaux bâtiments construits et la
place minérale ?
Rappelons, au passage, que
92% des L'Haÿssiens ayant participé à la consultation sur l'Agenda 21 disaient
vouloir promouvoir la nature en ville et à 90% vouloir limiter
l'artificialisation et l'imperméabilisation des sols.
En quoi ce projet,
-
qui fait disparaître l'écrin protecteur et esthétique
voulu par le paysagiste de la Roseraie,
-
qui favorise une covisibilité, pourtant interdite dans la
loi, entre le conservatoire de roses anciennes (monument historique et jardin
remarquable) et des logements situés à 12 m (car un dessin d'arbres à 15 ans,
situés qui plus est sur une copropriété privée, n'est pas une garantie de
non-covisibilité),
-
qui place l'entrée d'un Monoprix juste à côté de l'entrée
du parc de la Roseraie (!),
-
qui prévoit des bâtiments de 3 étages pseudo-haussmanniens
juste à côté d'une église datant pour une part du 16ème siècle,
respecte le patrimoine ?
En résumé, un projet néfaste aux enjeux environnementaux,
qui ne valorise en rien le patrimoine unique de l'Haÿ-Les-Roses et va affecter
la Roseraie (voulez-vous donc que la
ville redevienne L'Haÿ ?) et qui
est en contradiction complète avec une municipalité qui prétend conduire un
Agenda 21 (mais prévoit de détruire 3 autres squares, dont le square Léon
Jouhaux).
Pour toutes ces
raisons, et d'autres encore, je suis donc contre ce projet, qui est, selon moi,
un projet du passé (béton et intérêts commerciaux privés), à mille lieues des
projets de développement durable qui fleurissent çà et là dans des villes
démocratiquement mieux loties.
J'ajoute que je ne suis pas contre tout projet
d'aménagement de cette partie de l'Haÿ-Les-Roses, mais avec une vraie réflexion
sur l'aménagement global de l'Haÿ-Les-Roses, en respectant et en valorisant ce
magnifique patrimoine que nous avons, en conservant son aspect champêtre (que
nous serons les seuls à avoir une fois que les promoteurs et aménageurs auront
investi toutes les banlieues environnantes), en prévoyant un vrai projet avec
la participation des habitants respectueux des enjeux environnementaux actuels
! Il y aurait tant à inventer…
Pour finir, je reviens sur la question démocratique. Je m'interroge
sur les délais annoncés par le maire pour prendre sa décision sur le projet
après la fin de la consultation. Comment prendre une décision réfléchie si peu
de temps après la fin de la consultation ? J'attends avec impatience la
synthèse que fera l'équipe municipale sur les avis exprimés, et je suis
persuadée que les avis positifs exprimés sur ce projet (qui reprendront
probablement les éléments de langage de la mairie sur le projet :
"redynamiser le centre-ville", "moderniser la ville"…
J'espère qu'ils n'auront pas l'indécence d'ajouter "valoriser le
patrimoine") seront beaucoup moins argumentés que ceux des personnes
opposées au projet, qui le sont pour de bonnes raisons : écologiques, sociales,
économiques et démocratiques !
AVIS
Je suis opposée au projet de transformation du centre ville de l'Hay les Roses qui est proposé par la mairie .
JE SUIS CONTRE
> - la cession quasi gratuite d'un espace actuellement public, donc appartenant à tous, à un promoteur privé qui en tirera un large profit.
> - la construction d'immeubles d'habitation et de locaux commerciaux beaucoup trop trop près du site historique classé de la Roseraie, qui fait la renommée et le charme de notre ville -
> - la destruction des arbres anciens qui constituent une limite visuelle et un écran protecteur pour le milieu naturel de la Roseraie.
> - la modification dommageable de l'environnement de l'église, actuellement bien mise en valeur.
> - l'augmentation de la circulation automobile et la diminution du nombre de places de parking -déjà insuffisant, qui en résultera.
AVIS
AVIS
AVIS
AVIS
AVIS
Je suis opposée au projet de transformation du centre ville de l'Hay les Roses qui est proposé par la mairie .
JE SUIS CONTRE
> - la cession quasi gratuite d'un espace actuellement public, donc appartenant à tous, à un promoteur privé qui en tirera un large profit.
> - la construction d'immeubles d'habitation et de locaux commerciaux beaucoup trop trop près du site historique classé de la Roseraie, qui fait la renommée et le charme de notre ville -
> - la destruction des arbres anciens qui constituent une limite visuelle et un écran protecteur pour le milieu naturel de la Roseraie.
> - la modification dommageable de l'environnement de l'église, actuellement bien mise en valeur.
> - l'augmentation de la circulation automobile et la diminution du nombre de places de parking -déjà insuffisant, qui en résultera.
AVIS
Avis
sur Cœur de Ville (3 Mai 2019)
Synthèse
Après avoir lu la plupart des
documents présentés sur le site de la Mairie dans le cadre de la consultation
(et notamment, le plus récent qui est l’addendum à l’étude d’impact en date du
3 avril 2019, suite aux remarques de la MRAe dans son avis du 8 mars 2019), mon
opinion personnelle est que je reste quand même très dubitatif quant à la
pertinence de ce projet.
En effet, quand bien même le projet a
évolué, on ne peut que constater que certains éléments restent contradictoires
entre les différents documents (le plus dérangeant concernent les vues
aériennesdu projet, où les arbres ne figurent pas tous selon les versions.
C’est aussi le cas pour les vues au sol, omù des arbres explicitement indiqués
comme devant être abattus, continuent à être présents sur les vues futures).
Schématiquement, il n’en reste pas
moins que ce projet consiste à construire, à l’emplacement d’un parc Allende
aménagé en parking (et non, un « parking » sur lequel on aurait
planté des arbres – par ailleurs, centenaires pour certains), un ensemble
de bâtiments et de locaux surdimensionnés par rapport au lieu, avec
paradoxalement, des infrastructures qui paraissent sous-dimensionnées pour
certaines.
Analyse
de certains aspects du projet considérés (personnellement) comme « importants »
Au-delà de l’analyse assez poussée de
la MRAe, les éléments qui suivent sont mon ressenti personnel par rapport à
certains éléments tels qu’exposés dans les différents documents de référence du
projet mis en ligne sur le site de la Mairie de L’Haÿ les Roses.
Ces remarques n’ont aucune vocation à
être une analyse de professionnel, mais juste des interrogations par rapport à
certains aspects qui m’interpellent en tant que citoyen habitant L’Haÿ et
proche/impacté par le projet.
Impact
sur la Roseraie
En premier lieu, se pose la question
de l’impact du projet sur la Roseraie, tant visuel que calorifique.
L’étude conclut que le lot 1 n’aurait
que relativement d’impact, du fait du sens du vent à la période d’exposition
(été), quand bien même les chiffres montrent que la surface en pelouse est
significativement réduite avec le projet par rapport à actuellement (pelouse
devant l’entrée du parc, au niveau du « château gonflable », entre
les deux de stationnements du parc Allende, devant le mur de la Roseraie).
De même, remplacer par des toits
végétalisés par des arbres dont les deux tiers a une circonférence ont au moins
35 cm de circonférence)
Cependant, selon l’étude, les
inconvénients (vision et chaleur) seraient réduits par la barrière végétale à
condition que… les arbres plantés soient déjà de taille conséquente.
Or, le projet envisage de planter des
arbres de 20 à 30 cm de circonférence. (Pour rappel, sur la parcelle du parc
Allende, les deux tiers a une circonférence ont au moins 35 cm de
circonférence).
Par ailleurs, quand bien même, la
Mairie s’est engagée à modifier le PLU à propos de cette zone de 12 mètres, il
n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un terrain privé, dont la gestion et
l’entretien seront sous la responsabilité exclusive de la copropriété.
Quelle(s) garantie(s) y a-t-il que la
copropriété respectera ces engagements – qu’elle doit financer en exclusivité ?
(par exemple, si un arbre meure,
comment contraindre la copropriété à en replanter un équivalent, de même
essence et de même taillé ?...)
Se pose alors la question de la
propriété de cette parcelle de 12 mètres : pourquoi ne pas la municipaliser,
avec un entretien assuré par les services municipaux - et financé par le budget
municipa) ?... (D’ailleurs, pour rappel, jusqu’à il y a peu, il s’agissait
d’un terrain municipal !)
Ecoulement
des eaux
Une de mes autres interrogations concerne
les écoulements des eaux, et donc, l’absorption par le sol (très minéralisé) du
site du projet.
Habitant dans une résidence en
contrebas de la zone du projet (résidence « Parc de la Roseraie »,
ruelle de la Cosarde), je n’ai pas trouvé d’étude sur l’écoulement des eaux qui
résulterait de la forte « minéralisation » de la zone autour de
l’Eglise.
A ce titre, il est de lire que le
territoire de la ville de L’Haÿ serait « plat », ce qui permettrait
de développer des pistes cyclables sans problème (la personne qui a écrit cela
n’a certainement pas dû quitté son bureau d’étude et tenté de rejoindre en vélo
la Roseraie depuis le Petit Robinson, qui plus est, en passant par la rue de la
Cosarde : ce n’est certes pas l’Alpe d’Huez, mais la pente est quand même conséquente !)
Aussi, lorsque l’on voit actuellement
comment l’eau dévale la rue de la Cosarde en cas de fortes pluies, on peut
s’étonner qu’aucune étude n’ait été faite sur les impacts du projet par rapport
aux habitations plus en contrebas.
Stationnement
Depuis le début du projet, il est
indiqué que le parking souterrain comprendra « une centaine de places
publiques ».
Cela peut paraître beaucoup (dans
l’absolu) mais comme pour le reste, il convient de comparer le projet avec la
situation actuelle.
Ainsi, le parc Allende comprend deux
parking qui offrent chacun 45 places. A cela, il faut ajouter une vingtaine de
places autour de la poste et de l’église, soit au total 110 places de
stationnement sur la zone.
Pour ce qui est du projet, c’est
« une centaine », soit moins. Et c’est encore moins lorsqu’on regarde
le détail des places (278) et leur répartition :, notamment dans l’ilot 1
124 réservés pour les logements (donc, par
définition, à ne pas comptabiliser)
19 visiteurs (Qui viennent-ils
visiter ?... Quelles modalités d’accès ?)
22 places pour les commerçants de la Moyenne
Surface (Sont-ce des places réservées ? Aux commerçants ou aux
clients ?..)
34
places pour le parking public
43 places pour l’ilot 2 (dont 9 places
visiteurs et 14 places commerces)
Si l’on considère que les places
accessibles à des non-résidents, au sens large, sont les places du parking
public, des « visiteurs » et des commerçants, on obtient 98 places,
soit une douzaine de moins qu’actuellement sur le même périmètre !
Où est le « progrès » en
terme de stationnement ??
Rappelons qu’actuellement, les places
de parking du parc Allende et autour de l’église et de la poste sont toutes
occupées en journée (et encore plus le week-end, avec des stationnements
« sauvages » hors emplacement). Les personnes qui y stationnent sont
des personnes qui travaillent en centre ville, qui vont au parc de la Roseraie,
à la Poste, ou aux offices religieux, sans oublier les clients des commerces
actuels (boulangerie, boucherie…)
S’il est prévu des « arrêts
minute » rue des Tournelles, à même à répondre aux visiteurs de ces
commerces, l’offre de stationnement du projet continue à apparaitre
particulièrement sous-dimensionnée, au regard des ambitions commerciales
du projet (moyenne surface, en concurrence avec les équivalents à plusieurs
kilomètres, et dans une zone de chalandise accessible en voiture – cf. les
arguments à propos de la viabilité du projet exposés dans le document
d’autorisation d’exploitation commerciale)
Comment prétendre augmenter la fréquentation
hors proximité (cf. les prévisions de trafic et les ambitions de chalandise),
tout en diminuant l’offre de stationnement ?...
Quand bien même, il s’agirait
d’orienter les stationnements actuels des travailleurs de la zone centrale de
L’Haÿ et/ou des résidents proches (ce qui n’est pas trop le cas, vu les
problèmes de sécurité sur les parkings du parc Allende la nuit), cela voudrait
dire que l’on reporterait ce stationnement actuel vers des zones déjà saturées
actuellement (aux alentours de la mairie, ou sur le parking de la
sous-préfecture).
Le problème se pose aussi pour les
offices à l’église, et s’accentue avec la salle des fêtes que contient le
projet. Dans ce cadre, que restera-t-il comme possibilité de stationnement aux
visiteurs « lointains » du parc de la Roseraie ?
Et quid des clients de la Poste, qui
ne pourront pas stationner forcément sur les places « arrêt
minute » ?...
Circulation
« douce » et reconfiguration des lieux
Un dernier aspect au niveau de
l’augmentation de la circulation prévue et planifiée : comment la
concilier avec la volonté affichée d’ « apaisement » de la
circulation « douce » (piétons ou vélos) ?
La modification du tracé historique de
la rue Watel, actuellement « en virgule », au profit d’une voie de
circulation plus rectiligne, parait plutôt favoriser des vitesses plus rapides,
et donc, à l’inverse des objectifs recherchés.
En effet, pour réduire la vitesse,
notamment à 30 km/h, on a plutôt recours à des chicanes, et rarement à des
voies droites (c’est d’ailleurs ce que la Mairie de L’Haÿ les Roses a mis en
oeuvre dans les quartiers pavillonnaires, avec des zones de stationnement
alternées, créant ainsi des chicanes ralentissant les véhicules).
Comment, avec la nouvelle topologie
des lieux, sera garantie une conduite « apaisée » (ie. limitée à 30
km/h) sur la zone Cœur de ville ?... Ralentisseurs ? Pavés (dans ce
cas, générateurs de bruit) ?...
Conclusion
En conclusion, malgré certaines réponses
apportées suite à l’avis de la MRAe, il reste encore trop de points sujet à
interrogation, et pour certains essentiels (visuel, chaleur, stationnement,
circulation) pour que ce projet soit acceptable en l’état.
(et ceci, nonobstant cette aberration
écologique qui est d’abattre des arbres, pour certains centenaires, pour y
construire une grande surface à laquelle on se rendra en voiture !)
AVIS
Je souhaiterais exprimer mes
réserves quant au projet de réaménagement du centre-ville de l'Haÿ-les-Roses.
L'idée de rendre la place plus conviviale et ouverte me semble bonne, en
revanche, je considère que dans le principe même, la construction de l'ilôt 1 à
proximité de la Roseraie et du parc est une grave erreur.
Le parc est précieux
sur de multiples plans, historique, écologique, et social. Tous les âges et
tous les milieux se retrouvent dans ce parc, qui est donc à protéger
absolument, et à laisser "ouvert" sur la place. L'idée de construire
des immeubles, sur le modèle de résidences fermées, juste devant met en danger
l'équilibre de la Roseraie, et la plantation d'une sorte de "muret"
végétal, d'une part, et la mise en place de toits végétalisés, ne paraissent
pas à la hauteur de l'enjeu; d'autre part, confier à la gestion de la future
copropriété leur entretien n'est pas acceptable.
L'Haÿ-les-Roses a ses propres
atouts et son style spécifique, il serait vraiment dommage de ne pas les développer.
Avec la fermeture programmée de la résidence en face de l'actuelle Poste, je
crains que le centre-ville ne soit en fait qu'encore plus bétonné et enfermé
entre les murs des résidences privées, dont les habitants sortent et entrent en
voiture.
Ce n'est pas viable sur le long terme et ce n'est pas cela qui rendra
le centre-ville plus respirable, vivant et sécurisant, bien au contraire.
AVIS
NOTRE DAME
ET LA ROSERAIE DE L’HAY-LES-ROSES : FORCE ET FRAGILITE DES CHEFS-D’ŒUVRE
L’incendie
de Notre-Dame nous rappelle de façon brutale la force et la fragilité du chef
d’œuvre qui a traversé les siècles.
La force, c’est la force de transmission d’un symbole. Notre Dame
, c’est le symbole de l’alliance des hommes entre eux, dans ce qu’ils ont de meilleur,
la force de créer ensemble la beauté et le bien-être.
La
Roseraie de l’Haÿ est comme Notre-Dame un chef-d’œuvre et un symbole
La
Roseraie est un chef -d’œuvre qui a déjà réussi à traverser plus d’un
siècle, grâce à la mobilisation permanente de tous ceux qui ont veillé sur
elle.
Le Roseraie est le symbole de l’alliance des hommes et de la Nature, l’alliance créatrice de biodiversité , de beauté
, de parfum et de bien-être .
La
fragilité du chef d’œuvre, tout comme sa force, est totale,
Nous venons d’assister impuissant à la fragilité de Notre Dame
devant le feu qui a ravagé sa charpente en bois.
Nous risquons fort d’assister impuissant à la destruction du chef
d’œuvre qu’est la Roseraie sans que personne ne sache comment arrêter le
désastre.
Nous
fournissons une analyse détaillée du Permis de construire de l’ilot Roseraie
qui lance un avertissement très sérieux .
Il n’ y a aucune analyse d’impact
écologique, en particulier du
rideau de conifère qui risque de favoriser les ravageurs des rosiers, provoquant
une catastrophe écologique que personne ne saura maitriser.
Il n’y a aucune analyse de
l’impact visuel, auditif et olfactif de la Résidence sur les qualités
perceptives du chef d’œuvre Roseraie qui
font la force du symbole.
Personne
n’a évalué les risques.
En outre, les
documents graphiques fournis pour avoir
l’autorisation des administrations sont trompeurs.
Pourquoi faire prendre des
risques inconsidérés à la Roseraie pour de seuls intérêts privés ?
AVIS
Lorsque
nous sommes venus découvrir L Haÿ pour chercher un logement ; il y a plus
de 30 ans nous avons été séduits par le Centre ville qui donne l’impression
d’un village avec son église, la
Roseraie et le Parc Allende qui y donne accès. Situés si près de Paris, nous
avons l’impression de retrouver un endroit paisible le soir en rentrant du travail. Lorsqu’ils
étaient petits, nos enfants ont souvent profité du manège et du square
Allende , Même si par la suite il a été aménagé en parking, il s’agit d’un parking
paysagé, la superficie qu’il occupe a souvent servi à la tenue de
manifestations festives : marché de Noel, brocante...
En
regardant le projet d’aménagement du Centre ville que vous nous présentez, nous
sommes très inquiets ; tout d’abord, cet espace auquel tous les L’Hayssisens
ont accès deviendrait privatisé !
Les immeubles prévus se
trouveront trop près de la Roseraie, avec pour conséquences
· 1-modification
de l’écosystème actuel qui protège la roseraie : accumulation et
restitution de chaleur par les murs l’été (même si les toits des immeubles prévus
sont en partie végétalisés ), ce qui sera très préjudiciable à la Roseraie, en
ces années de réchauffement climatique )
·
2-vus
depuis la roseraie, ces immeubles seront très visibles et boucheront la vue
sur le
clocher de l’église Même si un rideau d’arbres est prévu (la future copropriété
l acceptera–t il ?), les nouveaux arbres mettront de nombreuses années à pousser et
à cacher ces immeubles .
clocher de l’église Même si un rideau d’arbres est prévu (la future copropriété
l acceptera–t il ?), les nouveaux arbres mettront de nombreuses années à pousser et
à cacher ces immeubles .
La circulation Le déplacement de la rue Watel qui passera
très près de l’entrée de la Roseraie ainsi que le flux de voitures augmenté, le
stationnement pour arrêt au
Monoprix seront très préjudiciables au
maintien du calme que nous souhaitons tous en venant nous promener à la
Roseraie.
Le problème du Parking en
Centre-ville Actuellement, de très nombreuses personnes
viennent se garer square Alliende pour
faire leurs courses, des démarches Des
touristes arrivent parfois en cars. Actuellement la capacité d’accueil du
parking du square Allende est parfois dépassée. Or le projet actuel prévoit des
parkings privés souterrains pour les futurs habitants de ces immeubles. Les
places restantes pour les extérieurs
seront en quantité bien insuffisante.
La Rue des Tournelles, la plus ancienne de notre ville. Son trajet va se voir rectifié, et cette rue assez
étroite va recevoir un flux de
voitures qui sera très désagréable pour
ses habitants, en termes de pollution sonore et atmosphérique.
Nous venons donc vous
demander une révision de ce projet
Nous souhaitons en effet
·
- un projet de construction d’immeubles moins
nombreux
·
- situés
à une distance plus grande de la Roseraie
·
de
style compatible avec celui des maisons et bâtiments actuels du Centre Ville
· - la préservation des arbres centenaires du square Allende qui constituent notre patrimoine commun. Le
bénéfice qu’ils apportent ne pourra pas être remplacé par des plantations qui sont envisagées.
Quelques suggestions pour le Centre ville
Location de Vélos et création de pistes
cyclables véritablement dédiées aux cyclistes
Création, mise en place d’un CENTRE DE LA ROSE ; qi pourrait
attirer les touristes et les
promeneurs. Une petite boutique comme
il en existe déjà au Parc de Sceaux avec des livres spécialisés, des petits
souvenirs, des sucreries, glaces ……
avec pour thème La Rose.
AVIS
AVIS
Nous habitons L Hay les ROSES centre ville depuis maintenant
30 ans et sommes très attachés aux abords de la Roseraie et en particulier le
Square Allende et ses nombreux arbres centenaires, le manège et autres
attractions dont ont bénéficié nos enfants et qui profitent toujours à de
nombreux enfants ainsi que le parvis situé à l’entrée de la roseraie. Tous ces
espaces arborés vont donc être privatisés au profit de logements de style
prétentieux en décalage par rapport au style des bâtiments actuels de la
Roseraie ainsi que de l’ancienne église. Par ailleurs un Monoprix sera situé à
proximité immédiate de l’entrée du parc de la Roseraie nuisant ainsi à la quiétude des abords
du parc.
Ce projet qui est censé mettre en valeur la Roseraie, apporte
bien au contraire par sa densification beaucoup de nuisances pour les habitants
actuels ainsi que pour les nombreux visiteurs de la Roseraie.
Les bâtiments de L’ilot 1 sont situés en effet beaucoup trop
près des bâtiments de la Roseraie et du mur d’enceinte de la Roseraie (12m).
ils vont constituer un impact visuel déplorable pour les visiteurs. La haie
paysagère indiquée dans le projet censée remédier à ce défaut mettra de
nombreuses années à masquer les bâtiments de l’ilot 1et ne sera jamais efficace
par manque de place suffisante pour assurer la pousse des arbres concernés. Par
ailleurs nous sommes dubitatifs sur le maintien de cette haie par la future copropriété.
De la roseraie il ne sera désormais plus possible de contempler le clocher de
l’église. Compte tenu de la proximité des bâtiments de l’Ilot 1, des nuisances
sonores devront aussi être supportés par les visiteurs.
Que dire de l’aspect non écologique de ce projet qui consiste
à abattre la quasi-totalité des arbres centenaires du Square Allende en
contradiction avec les dispositions de l’agenda 21 mis en place par la
municipalité. La replantation d’arbres forcément jeunes prévus dans le projet
ne compensera jamais les services «écologiques » rendus par les arbres
actuels du square Allende.
Par ailleurs, compte tenu de la suppression des places de
parkings au square Allende, ce projet ne prévoit pas de places de parking de
remplacement en nombre suffisant pour les L’Hayssiens, et les nombreux
visiteurs de la roseraie ainsi que des emplacements e stationnement pour les
cars de tourisme. Cette diminution des places de parking public provoquera
d’importantes difficultés de circulation.
Compte tenu des observations ci-dessus, nous demandons la
refonte du projet cœur de ville via la mise en place d’une véritable
concertation avec les l’Hayssiens, l’objectif étant d’aboutir à un projet
raisonnable en terme de logements construits en respectant les orientations
suivantes
·
La
préservation des arbres centenaires du square Allende
·
un
style compatible avec le style des bâtiments actuels de la roseraie et de
l’Eglise
AVIS
Voici
quelques raisons pour lesquelles je suis contre ce projet :
1.
Ce document est très technique, et je trouve que proposer le jour même de
l'ouverture de l'enquête, un document de plus de 1500 pages, c'est se moquer du
citoyen. La moindre des choses aurait été de déposer ce document bien avant le
lancement de la consultation. De plus ce document est très confus, renvois à
d'autres parties non explicités, difficultés à trouver une réponse aux
questions qu'on pourrait de poser. Donc, à mon sens, il s'agit d'un simulacre
de consultation
2.
Par deux fois (au moins) apparaît le fait que la ville s'est engagée à
modifier le Plu (page 12 et page 60 du mémoire en réponse). Depuis le temps
que ce projet existe, la moindre des choses aurait été d'avoir déjà fait cette
modification. Or tant qu'elle n'est pas votée, rien ne dit qu'elle le sera :
sauf à penser que les élus municipaux sont majoritairement des petits soldats
qui obéissent aux volontés du Maire ou d'un aménageur. Ce qui serait contraire
à un fonctionnement démocratique.
Donc,
à mon sens, aucune validation de ce projet possible sans qu'au préalable
cette modification soit effective.
3.
Toujours dans le même esprit, page 93/174 du fichier Pdf (annexe 1 du mémoire
en réponse) on lit : "engagement d'élagage : ... sera inscrit dans
le règlement de copropriété". Quelle assurance ?
4.
Pour ce qui concerne le trafic routier et le bruit : le bruit n'est
analysé que pour les futurs résidents des ilots 1 et 2. Mais les habitants en
aval rue des Tournelles, l'accroissement de la circulation n'est pas analysé,
de même aucune analyse de l'accroissement du bruit pour la clinique.
Pas
d'étude d'impact, sauf en terme de saturation ou non saturation des carrefours
en amont et aval. L'accroissement de la population résidente, l'accroissement
de la circulation des camions de chantier dans un premier temps et de
livraison ensuite et durablement n'est pas étudiée du point de vue des
résidents actuels. Voir par exemple page 51 du mémoire en réponse.
On
lit aussi page 48 du mémoire en réponse que le trafic supplémentaire sera très
modéré. Mais malgré tout, pages 45 et 46 si on regarde les données fournies on
lit une augmentation d'environ 40% du trafic. On est très très loin d'une
augmentation modérée.
On
est en droit de douter du sérieux des données relatives à la circulation, vue
la manière dont sont commentée les quelques données (insuffisantes)
disponibles.
Cette
étude ne permet pas de répondre sérieusement à l'impact en terme de bruit et de
circulation de l'accroissement de la population au centre ville.
5.
Pour ce qui concerne les places de stationnement, un grand flou : je ne
suis pas arrivé à voir combien de places de stationnement exactement sont
proposées pour les visiteurs de la Roseraie, de la Poste etc. Page 48 du
mémoire en réponse est indiqué 100 places publiques. Est-ce que ce sont
vraiment des places de stationnement publiques ? Ascenseurs pour les personnes
âgées ou à mobilité réduite ? parce qu'en surface je n'ai vu que 2 places pour
personnes à mobilité réduite.
Rappelons
qu'actuellement il y a une centaine de places correspondant quasi toutes
à des personnes qui viennent en centre ville, à la poste, à la Roseraie, à
l'église etc. Elles seront donc toutes en sous-sol ? Où seront garés les
corbillards ? les autocars transportant des visiteurs à la Roseraie ?
Combien,
parmi ces places publiques sont réservées aux commerces ? Rappelons que les 100
places actuelles sont utilisées pour permettre à des personnes de faire leurs
courses, d'aller à la Poste, à l'Eglise, d'aller rendre visite à des malades à
la clinique.
Ces
places vont en grande partie disparaître au profit de résidents, de leurs
visiteurs, et de nouveaux commerces, voire même de la salle polyvalente. Et on
peut donc prévoir des stationnements sauvages, anarchiques par manque de place
prévues à l'origine.
6.
Etude hydrogéologique : pages 57 et 58 du mémoire en réponse on lit dans la
rubrique événements "une étude est en cours". Comment peut-on se
contenter de savoir qu'une étude est en cours, et statuer sans savoir ce
qu'elle indiquera ?
7.
Arbres arrachés et plantés : page 12 du mémoire en réponse, il y en
aurait 41 nouveaux alors qu'on en abattrait 31. Mais à la page 14, on ne voit
que l'ilot 1. On ne comprend pas quels arbres vont être arrachés autour de
l'église, Par ailleurs, ne voyant pas quels arbres vont être abattus, on ne
sait pas combien d'arbres de haute tige, et d'arbres en cépée sont concernés
par ces abattages. Seront replantés seulement 18 arbres en haute tige, on ne
les voit pas tous sur le plan. Peut-être sont ils indiqués ailleurs, et là on
se trouve ramené au point 1 : aucune lisibilité des documents permettant de se
faire un avis argumenté.
Par
ailleurs, ces arbres replantés le seront pour partie dans le domaine privé de
la nouvelle résidence, très près du mur de la Roseraie et des bâtiments. Arbres
près des bâtiments donc il faut s'attendre à des élagages fréquents qui
réduiront d'autant le feuillage, et feront apparaître ces bâtiments depuis le
parc de la Roseraie. Donc l'étude sur la non visibilité des bâtiments s'appuie
sur une hypothèse dont je pense qu'elle est irréaliste.
Comment
peut-on imaginer qu'un quelconque règlement de copropriété empêcherait un
élagage à proximité de bâtiments ? Impensable, sans doute illégal ; et
donc les résidents auront tout loisir de tailler à l'envi ces hauts arbres pour
avoir une belle vue sur le parc et la Roseraie. Rappelons que ce sera une des
raisons de leur choix d'habiter dans ces nouveaux logements très chers ...
Donc,
bilan négatif sur les arbres, et donc sur un espace vert qui ne demanderait
qu'à être préservé voire embelli. Là, cet espace vert est tout simplement
détruit et ce qui le remplacera sera privatisé. Les L'Hayssiens n'ont rien
à y gagner.
8.
Concertation passée page 18 du mémoire en réponse : un beau diagramme,
mais on ne voit nulle part (et pour cause) quelles améliorations au projet
cette concertation aurait apportées, aucun bilan, rien sur la prise en compte,
ni même de bilan des remarques du registre en Mairie au printemps 2018. Nous
dire qu'il y a eu "concertation" sans en parler est révélateur ... La
concertation, pour qu'elle en soit réellement une, doit être transparente,
ouverte, et les remarques faites doivent être connues de tous.
Pour
toutes ces raisons et bien d'autres, je demande l'abandon du projet tel
qu'il est présenté, et une réelle discussion publique afin d'élaborer en commun
un projet qui soit accepté par la population, et qui ne soit pas ce projet tout
bâti, déjà élaboré par des cabinets d'architecture sans concours, des cabinets
d'aménageurs sans mise en concurrence.
AVIS
Monsieur le Maire,
Allons droit au but : je suis
fermement opposée au projet Cœur de Ville en l’état, et ce malgré les réponses
apportées par l’aménageur aux nombreuses insuffisances environnementales
relevées, entre autres, par la DRIEE et la MRAE, et pour les raisons que
j’évoquerai ci-après.
En préambule, je tiens à revenir
sur deux choses :
Je trouve incroyable, pour ne pas
dire scandaleux, qu’une étude d’impact ait été exigée en avril 2018 pour ce
projet, alors que 2 ans auparavant se basant quasiment sur les mêmes critères,
l’aménageur s’en était vu dispensé avec l’aval de l’Etat et de son
représentant, le Préfet d’Ile de France. Seraient-ce les actions menées depuis
2016 par les opposants à ce projet, fustigés à longueur de bulletin
municipal, qui auront eu le mérite d’interpeller les institutions et que la
DRIEE et la MRAE fassent à minima leur travail ?
Et quant aux arguments utilisés
pour évoquer ces opposants au projet par la majorité dans les différents
bulletins municipaux et autres communiqués adressés aux l’Haÿssiens,
permettez-moi de corriger ce point : je suis juste une habitante de
l’Haÿ-les-Roses qui depuis 20 ans qui n’a JAMAIS FAIT PARTIE DE L’ANCIENNE
MAJORITE, qui est encartée nulle part, mais qui soutient toute politique ayant
comme priorités, une économie sociale et solidaire, l’équité et la préservation
d’une mixité sociale, l’écologie, l’environnement, l’éducation, la
culture… A bon entendeur.
Concernant le projet dans sa
globalité, en dehors du fait qu’un Parc, ses abords et ses prestigieuses
collections de roses sont menacés, qu’il faille raser un énième espace vert et
ses arbres, voilà pourquoi je pense que ce projet, qui se dit novateur et
dédié à tous les L’Haÿssiens, ne l’est en rien, tant :
-
dans son architecture pseudo haussmannienne,
qui ne fait que copier-coller ce qui se fait ces 10 dernières années dans
de nombreuses villes d’Ile-de-France, et qui se destine encore une fois à une
clientèle plutôt privilégiée, ce qui ne fera que contribuer à la gentrification
et relégation dans nos banlieues plus lointaines des personnes plus
défavorisées ;
-
dans le choix de bâtiments
disproportionnés quant à l’espace que représente le vieux bourg, le but étant
une rentabilité pour l’aménageur poussée à l’extrême ;
-
dans la prétendue redynamisation
d’un centre-ville, en installant une moyenne surface de la grande distribution,
Monoprix pour ne pas la nommer, (installée de surcroît à l’entrée du parc
de la Roseraie … quelle hérésie, quelle indécence…) et un magasin bio, ce
qui ne manquera pas d’enfoncer encore un peu plus les petits commerçants
voisins qui ont déjà du mal à s’en sortir ;
-
dans l’installation d’une
brasserie où seront appliqués des tarifs destinés encore là à une certaine
catégorie de la population, alors qu’il aurait plutôt fallu créer un espace, un
lieu de vie VERITABLEMENT destiné à toutes et à tous (café associatif,
coopératif, ressourcerie…, préconisée par ailleurs dans « votre »
restitution de l’agenda 21 le 3 avril dernier, et là encore vos choix
politiques sont souvent en contradiction avec les préconisations présentes dans
le remarquable travail effectué par le cabinet que vous avez mandaté)
-
tant dans la prise en compte de
voies de circulation verte : qu’en est-il des pistes cyclables, de voies
piétonnes (à la place de voies arborées réservées uniquement aux habitants des
résidences…)
Qu’en
est-il réellement du concours d’architectes que la ville aurait lancé ?
Quelle transparence avons-nous eu, nous les habitants, sur la réelle mise en
concurrence ? Il existe tellement d’architectes qui ont une autre conception de
leur métier, qui intègrent la préservation du bâti existant, de l’environnement
tant urbain, architecturale qu’écologique, et qui réalisent des projets tournés
vers la mixité sociale. Mais là, encore faudrait-il que ce soit un véritable
choix politique de la part de la municipalité…
Vous
avez ces derniers temps revu votre copie par des retouches
« écologiques » sur le projet initial, et je reviendrai juste sur un
point : où sont les « jolis dessins » des architectes relatifs
aux toits végétalisés ? Sauf erreur de ma part ils n’existent que sur le
papier.
Maintenant, sur les réponses
apportées par l’aménageur dans son étude d’impact du 20-12-2018 et de
l’addendum du 03-04-2019, voici mes commentaires :
-
Sur le point
des nuisances sonores et des effets à émissions résiduelles :
L’aménageur
a-t-il pris en considération l’impact tant pendant toute la période des
chantiers que dans les effets permanents du projet sur les patients de la
Clinique des Tournelles, sachant qu’il s’agit d’une clinique composée
principalement de services de Soins de Suite, de Gériatrie, de Cancérologie et
de soins palliatifs donc d’une population très fragilisée ?
Cette
prise en considération tient également tant sur le plan des nuisances sonores
pendant toute la durée des travaux que sur l’impact permanent de la
construction de l’ilot 2 sur le bâtiment de la clinique (fenêtres des étages
supérieurs « obturées », là où se trouve un service de personnes en fin de
vie).
Quelle
garantie a-t-on quant aux effets sur la population en générale et plus
précisément sur les patients de la Clinique en état de vulnérabilité ?
Concernant
la nuisance sonore du chantier dans l’addendum
:
Dans
le tableau d’échelle de bruits figurant dans l’Addendum en page 8/38, où se
situent les nuisances sonores générées par le chantier qui devrait s’étaler sur
une période de 4 ans environ ?
Pas
d’étude ou de simulation pendant Travaux !
Les
études sonores ne sont présentées que sur l’état Actuel/Etat futur (Avant et Après
Projet).
Rien
ne dit qu’une simulation in situ à l’intérieur de la Clinique ait été faite. Il
est évoqué toujours et uniquement “les abords de la Clinique”.
Quid
de la prise en considération par l’aménageur de la spécificité, par leur besoin
de calme, des patients de la Clinique ?
Il
n’y pas non plus d’étude acoustique (AVANT/APRES) effectuée à l’intérieur de la
Roseraie, côté mur, là où les balcons et fenêtres des résidences situés à 12
mètres donneront. Quel impact sonore de ces habitations sur la faune et la
flore et principalement aux beaux jours quand les fenêtres seront ouvertes et
que les gens seront aux balcons ?
-
Sur la biodiversité :
Dans
le § 1.4 de l’étude relatif à l’analyse de la zone et de l’état et des milieux
susceptibles d’être affectés par le projet, l’aménageur ne note aucune faune
“ne présentant un enjeu local de conservation et/ou étant protégé... “ et quant
à la flore “le site héberge des oiseaux communs des plaines agricoles mais
aucune espèce ne présente un enjeu local de conservation et/ou protégé” et en
conclut pour ces 2 catégories qu’il “n’y a pas de sensibilité particulière”.
Or, le square Watel, comme il est dit prévu et dit dans le § 1.5 dans les
effets temporaires sur le milieu naturel, le chantier nécessite la coupe de la majorité
des arbres existants.
Alors
que les habitués de la Roseraie ont connaissance, entre autres, d’un renard,
d’une fouine, d’un héron, de pic-verts, de chauves-souris, etc… évoluant
dans le Parc ou ses abords :
-
Quelle étude écologique a été réalisée
pour arriver à ces conclusions ? A ma connaissance et à la lecture de l'Étude
et de l’Addendum, aucune ! Alors que la loi dite Grenelle 2 de 2010 et son
décret d’application de 2011 dans sa réforme du cadre de l’étude d’impact a
imposé une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les projets
d’aménagement du territoire.
- Quid de la prise en
compte, à minima, de la Liste rouge régionale des oiseaux nicheurs, dits
communs, d’Ile-de-France, publiée en 2012 par l’Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN), et par les préconisations et études du STOC
(Suivi Temporel des Oiseaux Communs) ?
Remarque
qui concerne autant la Biodiversité que le Paysage mais aussi de l’impact sur
les constructions :
-
Quid de la ZIG (Zone d’Influence
Géotechnique) relative à la distance définit nécessaire, du fait qu’un
rideau d’arbres (ce qui est le cas du Projet Cœur de Ville et de l’aménagement
des résidences de l’Ilot 1 et la Roseraie) doit se trouver à une fois et demi
la hauteur des arbres à l'âge adulte de distance de la construction ?
Sachant que certains des arbres à tige haute prévus
auront à l’âge adulte la hauteur de 12m (comme l’érable plane), le calcul est
simple = la distance prévue entre les bâtiments et ces arbres devraient être de
18m, or la distance maximale prévue dans le projet entre les constructions et
les arbres serait de 6m au maximum.
-
Quid de la pollution lumineuse le soir
des immeubles de l’ilot 1 donnant sur la Roseraie, quand bien même situés à 12m
du mur ? Quelle étude ou quelle simulation ? Je ne vois rien.
-
Sur
l’eau :
Eaux
pluviales : “Réalisation d’une étude hydraulique dont l’objectif est de
vérifier les principes de gestion des eaux pluviales en accord avec les
doctrines locales” = Où est cette étude ? Si en cours, comment se fait-il
qu’elle ne soit pas jointe (tout comme les études Hydrogéologiques,
Géotechniques G2 et G3) à cette addendum ???
-
Sur le
patrimoine culturel et le paysage :
Dans
l’Annexe 1 de l’Addendum, dans la présentation relative à l’historique des
scénarios - justification du choix final pour l’écran végétal, il y a une photo
donnée en exemple pour évoquer le scénario 1 (non retenu) mais aucune photo
donnée en exemple pour le scénario retenu, alors que c’est celui-ci qui nous
intéresse.
Voilà, Monsieur le Maire ce que je
peux vous dire sur ce projet à ce jour. Au passage, si j’avais eu plus de temps
pour éplucher correctement tous les documents mis à notre disposition, j’aurai
certainement pu, en citoyenne lambda, vous argumenter plus en détail pourquoi
ce projet n’est pas entendable en l’état, et par ailleurs je trouve déplorable
que l’étude d’impact de l’aménageur qui était porté à votre connaissance dès la
fin du mois de décembre, n’ait pas été communiquée aux habitants plus tôt. Cela
prouve encore que le fonctionnement de nos institutions aurait bien besoin de
se mettre à la portée des citoyens.
Sur ce, je vous prie de croire,
Monsieur le Maire, en mes plus cordiales salutations,
AVIS
Monsieur le Maire
Je vous avoue que j’ai mis un peu de temps à m’intéresser à vos projets, mais ai ensuite été rapidement convaincu·e par les analyses critiques qui ont été développées.
J’y vois une grosse opération immobilière coûteuse, mais sur laquelle je ne doute pas que les intérêts privés réalisent des chiffres d’affaire tentants.
Vous dites qu’il faut moderniser, réhabiliter le centre-ville (sans parler des autres projets). Qui le conteste ? Pourtant ce qui s’est passé rue des Tournelles, avec la bâtisse de la Maison du Roman Populaire, pouvait déjà interpeller quant au fond et aux méthodes.
La résidence que vous projeter d’implanter est élitiste, inutile, dispendieuse. Elle vise une catégorie de population qui vous permettrait de tendre à changer la sociologie de notre ville. Elle relève d’un fantasme de sécuritaire, de calfeutrage, que je récuse.
Si j’ai attendu quasiment la dernière minute pour réagir, c’est parce que je souhaitais m’imprégner le plus longtemps possible des réflexions que je pouvais entendre, des arguments qui me semblent pertinents.
Il ne s’agit pas d’une idéologie d’opposition systématique, mais bien du recueil le plus fin possible de ce que des personnes plus insérées que moi-même, ou plus au fait des questions, peuvent apporter.
Bien sûr, il y a les arbres, et vos affirmations relatives à un nombre un peu fantaisiste de remplacements prévus. Le flou sur les commerces avec les effets d’implantation d’une moyenne surface. La proximité sans doute dommageable d’une résidence à toute proximité de l’entrée de la Roseraie (et il s’agit bien de cet espace, et non du parc en général, qui n’a pas les mêmes « échanges » avec l’environnement urbain).
Le dernier élément, qui a retenu pleinement mon attention, est relatif aux effets sur le sous-sol, la nappe phréatique, les écoulements d’eau dans un environnement que l’on sait fragile, et sur lequel, semble-t-il, on avait pu a posteriori mesurer l’effet des constructions de la clinique et des immeubles proches.
Je ne suis pas qualifié·e pour juger de la pertinence en détail de toutes les remarques. Il reste que vous n’avez en aucun cas pris la peine de les susciter, de les entendre, de les analyser, de faire si nécessaire évoluer le projet. Votre méthode, très expéditive pour la rue des Tournelles, a certes été un peu contrariée, et c’est pourquoi je suis ravi·e de pouvoir contribuer à l’expression citoyenne.
Monsieur le Maire, alors que vous affichez des préoccupations agenda 21 de type « écologique », pouvez-vous assurer que l’aménagement de ce point de vue également va dans le bon sens ? Jusqu’à preuve du contraire, j’y vois au mieux une contradiction, au pire une politique de comm’ un peu cynique.
Je vous demande de prolonger ce que vous avez déjà fait en différant les travaux (puisque c’est leur prévision qui avait été avancée pour transférer le marché de Noël 2018), et de suspendre toute décision concernant cet aménagement. Je vous demande d’organiser une réelle concertation avec toutes les personnes impliquées, de recueillir l’avis citoyen et pertinent, d’écouter les contre-propositions, bref, de réaliser ce pour quoi vous êtes légitime : la démocratie locale.
Je vous en remercie par avance.
AVIS
AVIS
Monsieur le Maire
Je vous avoue que j’ai mis un peu de temps à m’intéresser à vos projets, mais ai ensuite été rapidement convaincu·e par les analyses critiques qui ont été développées.
J’y vois une grosse opération immobilière coûteuse, mais sur laquelle je ne doute pas que les intérêts privés réalisent des chiffres d’affaire tentants.
Vous dites qu’il faut moderniser, réhabiliter le centre-ville (sans parler des autres projets). Qui le conteste ? Pourtant ce qui s’est passé rue des Tournelles, avec la bâtisse de la Maison du Roman Populaire, pouvait déjà interpeller quant au fond et aux méthodes.
La résidence que vous projeter d’implanter est élitiste, inutile, dispendieuse. Elle vise une catégorie de population qui vous permettrait de tendre à changer la sociologie de notre ville. Elle relève d’un fantasme de sécuritaire, de calfeutrage, que je récuse.
Si j’ai attendu quasiment la dernière minute pour réagir, c’est parce que je souhaitais m’imprégner le plus longtemps possible des réflexions que je pouvais entendre, des arguments qui me semblent pertinents.
Il ne s’agit pas d’une idéologie d’opposition systématique, mais bien du recueil le plus fin possible de ce que des personnes plus insérées que moi-même, ou plus au fait des questions, peuvent apporter.
Bien sûr, il y a les arbres, et vos affirmations relatives à un nombre un peu fantaisiste de remplacements prévus. Le flou sur les commerces avec les effets d’implantation d’une moyenne surface. La proximité sans doute dommageable d’une résidence à toute proximité de l’entrée de la Roseraie (et il s’agit bien de cet espace, et non du parc en général, qui n’a pas les mêmes « échanges » avec l’environnement urbain).
Le dernier élément, qui a retenu pleinement mon attention, est relatif aux effets sur le sous-sol, la nappe phréatique, les écoulements d’eau dans un environnement que l’on sait fragile, et sur lequel, semble-t-il, on avait pu a posteriori mesurer l’effet des constructions de la clinique et des immeubles proches.
Je ne suis pas qualifié·e pour juger de la pertinence en détail de toutes les remarques. Il reste que vous n’avez en aucun cas pris la peine de les susciter, de les entendre, de les analyser, de faire si nécessaire évoluer le projet. Votre méthode, très expéditive pour la rue des Tournelles, a certes été un peu contrariée, et c’est pourquoi je suis ravi·e de pouvoir contribuer à l’expression citoyenne.
Monsieur le Maire, alors que vous affichez des préoccupations agenda 21 de type « écologique », pouvez-vous assurer que l’aménagement de ce point de vue également va dans le bon sens ? Jusqu’à preuve du contraire, j’y vois au mieux une contradiction, au pire une politique de comm’ un peu cynique.
Je vous demande de prolonger ce que vous avez déjà fait en différant les travaux (puisque c’est leur prévision qui avait été avancée pour transférer le marché de Noël 2018), et de suspendre toute décision concernant cet aménagement. Je vous demande d’organiser une réelle concertation avec toutes les personnes impliquées, de recueillir l’avis citoyen et pertinent, d’écouter les contre-propositions, bref, de réaliser ce pour quoi vous êtes légitime : la démocratie locale.
Je vous en remercie par avance.
AVIS
Tout d’abord, après lecture de l’avis
du 8 mars 2019 de la MRAe (Mission Régionale d’Autorité environnementale)
concernant le projet immobilier de la Résidence de la Roseraie, s’inscrivant lui-même
dans l’actuel projet de la municipalité « cœur
de ville », je relève de nombreuses observations et recommandations
qui viennent démontrer (s’il était besoin) que tous les voyants sont loin
d’être au « vert » (sans mauvais jeu de mot) contrairement à ce qui nous a
été dit et répété (y compris par presse interposée).
Ainsi le rapport de la MRAe, rien que
sur le volet écologique concernant la Roseraie, énonce :
-
« analyser
les impacts de la suppression des groupements d’arbres en termes de
variation climatique au niveau de la Roseraie (principales
recommandations)» (page
1) ;
-
« la MRAe recommande d’intégrer dans l’étude
d’impact une analyse des impacts
environnementaux de ces aménagements » (page 2) ;
-
« La
présentation du milieu naturel composant le site et le secteur d’étude est superficiellement menée »…« Compte-tenu de cette appréciation, des informations sur la sensibilité écologique de la Roseraie et
sur le rôle écologique (fraîcheur apportée, ombrage, impact des variétés sur la
Roseraie etc), pouvant être joué par les arbres et végétaux composant l’îlot 1
apparaissent nécessaires pour
correctement appréhender les enjeux du projet » (page
7, art 3.2).
A noter que l’’îlot 1 de ce projet
« cœur de ville » englobe l’actuel square public Allende (espace vert planté d’arbres) qui jouxte la
Roseraie et joue actuellement le rôle de « bouclier » pour celle-ci.
Ce rapport détaillé de la MRAe vient confirmer mes craintes personnelles
(partagées par
13 000 signataires de la pétition en cours) concernant les impacts
possibles de ce projet actuel sur notre Roseraie, patrimoine local et national.
En effet, compte-tenu du rapport de
la MRAe, Il conviendrait de prendre le
temps nécessaire afin de faire
analyser tous les risques relevés pouvant toucher notre Roseraie et liés à
la suppression du square Allende, et surtout de les qualifier graduellement
(risque peu élevé, élevé, très élevé..).
Il serait tout à fait inconcevable
tant au niveau local, régional ou même national, que l’on puisse laisser se
dérouler le projet actuel jusqu’à la signature effective des permis de
construire par l’autorité compétente, sans avoir fait réaliser au préalable une
étude sérieuse et argumentée par un
organisme qualifié environnemental (par exemple l’ADEME ?).
Si le maire a bien reconnu qu’il
n’avait pas de compétence particulière dans le domaine environnemental il est
de sa responsabilité de faire appel à des compétences extérieures reconnues et
indépendantes pour lever tous les points d’incertitudes relevés dans ce rapport
de la MRAe.
Par ailleurs, compte-tenu des forts
enjeux sur le plan environnemental mais aussi sur le plan financier de ce
projet « cœur de ville » qui va engager la ville pour de
nombreuses années, il me semblerait « démocratique » qu’il soit
soumis à l’approbation de tous les
l’Hayssien-ne-s, soit par référendum
local (dès l’étude complémentaire réalisée), soit tout simplement lors des prochaines élections municipales.
En conclusion, on ne peut pas « jouer »
avec le patrimoine national que représente notre Roseraie (classée monument
historique et site remarquable) et lui faire prendre un quelconque risque qui
serait de nature à laisser aux générations futures un « héritage environnemental » catastrophique.
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