MASSIVEMENT, LA MAIRE FAIT DISTRIBUER UNE NOUVELLE LUXUEUSE BROCHURE DE
PROMOTION MARKETING DU PROJET « CŒUR DE VILLE ».
POUR CONVAINCRE LES L’HAŸSSIENS, QUE CE PROJET EST « POUR TOUS » ?????
Il s’agit en réalité de brader des espaces publics (dont un
square arboré implanté ici comme indispensable écran protecteur de la Roseraie)
pour une importante opération immobilière privée, que de plus les L’Haÿssiens
vont devoir financer en partie ! « un reste
à charge pour la ville de moins de 16% du coût global ». Et avec, comme seul équipement public
compensatoire, une modeste salle culturelle, inutile ici.
Cette brochure marketing « financée par l’aménageur » (c’est bien connu les aménageurs et les promoteurs sont des gens
particulièrement désintéressés et généreux…) qualifie ce projet de
« développement durable »… Une nouvelle fois, avec le même aplomb et
avec les mêmes photos montages (« non
contractuelles » nous est-il précisé) totalement contradictoires avec les
plans réels, cette brochure nous dépeint un « idyllique » centre-ville,
« trait d’union entre les quartiers… »
AINSI, ON Y PARLE D’UN « PROJET DE QUALITE », VALIDE
NOTAMMENT PAR L’ABF (ARCHITECTE DES BATIMENTS DE
FRANCE), LA DRIEA (DIRECTION
REGIONALE ET INTERDEPARTEMENTALE DE L’EQUIPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT).
Ce qui est faux car l’ABF et la seule MRAe (Mission Régionale d'Autorité Environnementale) ont émis des AVIS et non des validations.
Et pour ce qui concerne la
MRAe, leurs AVIS particulièrement préoccupants restent toujours sans
réponse, notamment en ce qui concerne :
ü l’absence de réponse concernant les
potentielles atteintes irréversibles aux prestigieuses collections de roses,
uniques au monde par la suppression du boisement protecteur du square Allende,
ü l’absence de réponse concernant la
destruction inéluctable d’une riche biodiversité (faune et flore),
ü l’absence de réponse à l’interrogation
sur le possible développement naturel de plantations d’arbres à haute tige de
plus de 10m dans la bande si étroite dite des 12m (9m en réel), annoncée « de
protection » contre le préjudice visuel de co-visibilité depuis la
Roseraie,
ü l’absence de réponse aux demandes de
garanties de pérennité pour cet « écran
végétal » qui serait situé sur un espace privé (les copropriétaires qui auront payé très cher pour avoir une vue sur la
Roseraie s’empresseront de faire raser ces arbres, s’ils survivent…, avec
feuillage à 1-2 m de leurs balcons),
ü l’absence de réponse à l’inefficacité
probable d’un écran dit anti-racines de 1,50 m (les racines des arbres passeront en dessous),
ü l’absence de réponse à la pertinence de
replanter dans cette bande (dite de 12 m) des conifères (particulièrement fragiles, source de ravageurs et maladies pour les
roses et qui acidifieront les sols…),
ü l’absence de réponse concernant les
nuisances majeures pendant les 4 ans du chantier pour les riverains, la
clinique et la survie des collections de roses (poussières, vibrations, gaz d’échappement, circulation des camions,
embouteillages, stationnements impossibles…),
ü l’absence d’étude concernant le nivellement important du profil du coteau aux
conséquences imprévisibles pour la stabilité des sols et en matière
d’hydrogéologie,
ü l’absence de réponse à l’obligation
réglementaire de réduire l’impact de la création d’importants îlots de chaleur sans
solution compensatoire (hormis arroser
massivement les toits l’été),
ü l’absence d’analyse de l’aspect architectural et historique des
bâtiments environnants le site d’implantation, avec une attention particulière
à l’Église Saint-Léonard qui accueillera sur son parvis la future place
publique (une architecture à la Disneyland totalement incompatible avec
l’existant et le caractère patrimonial du site),
ü …
Liste non exhaustive des conséquences
irrémédiablement prévisibles....
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DANS CETTE
PLAQUETTE, ON Y PARLE EGALEMENT DE
« SEULEMENT 108 MESSAGES DEFAVORABLES » !
« SEULEMENT 108 MESSAGES DEFAVORABLES » !
Pourtant, M. Le
Maire oublie :
Ø
Les
plus hautes autorités en matière de rosiers (Société nationale
d’Horticulture, Fédération mondiale des sociétes de roses, Société françaies
des roses....), les historiens spécialistes de L’Haÿ comme de la Roseraie qui
l’ont alerté ainsi que l’ABF sur les dommages irrémédiables du projet et offert
leur contribution. Tous ont expliqué
pourquoi ce projet était grave en matière d’impacts négatifs sur la survie de
la collection de rosiers, d’atteinte à l’œuvre du concepteur, tous ont
spontanémént proposé de faire part de leurs connaissances spécifiques en la
matière … Ont-ils reçu une réponse ?
Ø
Lors de la consultation publique, les plus de 150 pages A4 de contributions
techniquement argumentées défavorables à ce projet, contre quelques
messages (de quelques mots…) qui y sont favorables.
Ø
Les 766 signatures
sur papier (collectées sur le square tous les samedis entre 11h00 et 12h30,
depuis novembre 2018), contre ce projet et pour la tenue d’un concours
d’urbanistes, paysagistes et architectes, dans le cadre d’ateliers citoyens.
Ø
Les 15 700 signatures
sur la pétition internationale, que le maire réfute avec mépris en arguant
qu’elles sont fausses !
Ø
Les 3 heures de réunion publique du mai où les
interventions du nombreux public ont TOUTES été UNANIMEMENT contre ce projet.
Ø
Et bien
sûr les avis alarmistes de la MRAe….
Décidemment, nous n'avons pas la même conception
de ce que pourrait être un véritable projet concerté, co-construit à partir
d'ateliers citoyens, avec le souci de maintenir un juste équilibre entre
préservation de la Roseraie, des espaces verts et une approche urbanistique
innovante, respectueuse d'une nécessaire démarche de transition écologique.
CONCERTAION ET
RESPECT DE SES CONCITOYENS
PAR M LE MAIRE,
QUELQUES EXEMPLES…
QUELQUES EXEMPLES…
1
- Permis de démolir
les maisons historiques de la rue des Tournelles en 2018
Le maire prétendait qu’elles étaient vétustes et
dangereuse. Pour affirmer cela, il s’appuyait sur deux rapports d’huissiers
attestant de cet état périlleux. ALUDHAY a demandé par courrier RAR ces
rapports que le maire doit fournir : pas de réponse !
La maison du 17 rue des Tournelles avait été
réhabilitée 10 ans plus tôt par la ville pour y installer la Maison du Roman
Populaire. ALUDHAY a demandé que lui soient communiqués les rapports du
Contrôleur technique de l’opération et le rapport final du
chantier conduit par les services techniques de la ville, que le maire
doit fournir: pas de réponse !
2
- Installation de la
« base de vie » de l’entreprise BIR sur le square Allende, pour les
travaux d’extension du réseau de géothermie en mai 2019
Personne ne mésestime l’intérêt de développer le
réseau de géothermie qui va alimenter de nouveaux bâtiments au bas de la rue de
la Cosarde. Mais autoriser l’entreprise à installer sa base de vie,
c’est-à-dire ses baraquements, ses dépôts de sable, cailloux, ses tubes et ses
camions en plein milieu du square, à deux pas de la Roseraie : Non !
L’autorisation de l’Architecte des Bâtiments de France n’a pas été
donnée. La proximité de la Roseraie rend totalement incompatible cette
installation de chantier. D’autres espaces auraient pu être choisis pour cela,
comme par exemple le parking de la sous-préfecture.
Pour obtenir le respect du square et la protection de
la Roseraie, ALUDHAY a déposé un référé suspensif et un recours au fond, auprès
du Tribunal Administratif de Melun, contestant l’arrêté du maire affiché sur
les lieux, réglementant la circulation sur le parking, pour permettre
l’installation de l’entreprise.
Le Tribunal a rejeté le référé suspensif arguant du
fait que l’arrêté du maire ne vise pas l’autorisation d’installation de
l’entreprise, mais seulement la
restriction du stationnement…
ALUDHAY a donc demandé au maire la communication de
l’autorisation administrative qu’il a donné à l’entreprise de
s’installer : « On consulte le service juridique pour
vérifier si on est obligé de communiquer le document… » ! Une semaine après et un
courrier RAR adressé au maire, pas de réponse !
3
- Parking provisoire
de la rue des Tournelles
Un permis d’aménager a été accordé à Citallios. Après
un 1er refus de l’ABF, le maire a fait un recours devant le préfet
de région, qui impose ses vues à l’ABF… le permis d’aménager a été accordé.
Le chantier commence. Un permis d’aménager
modificatif est déposé. Le chantier continue.
Ce modificatif est retiré par le maire comme illégal,
et un autre permis d’aménager est déposé, qui demande l’accord de l’ABF. Les
travaux continuent néanmoins, alors que l’ABF n’a pas encore donner sa réponse
et pourrait à nouveau refuser ce permis ! Le chantier réalisé est très
différent des plans du premier permis d’aménager. Le maire engage donc la ville sur des hypothèses non vérifiées.
ALUDHAY a déposé un recours gracieux auprès du maire,
contestant le projet qui prévoit des plantations d’arbres à l’emplacement où
devrait être reconstruit un bâtiment respectant les règles du PLU, lorsque le
Parking provisoire sera supprimé : Pas de réponse.
En 2018, le maire avait déclaré que les riverains de
la rue des Tournelles seraient consultés lorsqu’un projet serait prêt : à ce jour le chantier avance mais les
riverains attendent toujours que le maire les consulte !
4
- Pétitions contre le
projet Coeur de Ville
Lorsqu’on lui présente les 15 700 signatures de la pétition internationale contre le
projet Coeur de Ville pour protéger la Roseraie, le maire fait semblant de
croire que ce sont de fausses signatures ; qu’il s’agit d’un complot
contre lui…
Pourtant, parmi ces signatures, il y a plus de 1 000 avis exprimés et argumentés, qui
disent clairement qu’ils ne veulent pas de ce projet : avis de robots ?
Et nous accumulons plus de 760 signatures sur papier, recueillies depuis des semaines sur le point fixe du square, le samedi
matin ! Fausses signatures aussi ?
5
- Ou sont passées les
100 places de parking souterrain public du projet Coeur de ville, que Citallios
entend faire payer 1 700 000 € à la ville ?
Dans l’article du journal municipal qui relate la
dernière séance publique à l’auditorium, au cours de laquelle le maire a
présenté son projet Coeur de Ville « prêt
à être construit », il annonce toujours 100 places de parking souterrain public !
Mais l’examen du dossier de permis de construire lors
de la consultation publique, montre qu’il n’y en a que 36 en réalité !
A moins que la maire ait l’intention de faire payer à
la ville les places attachées aux commerces qui sont imposées par le PLU et que
doivent payer les commerces ?
6
- Suppression sur le
square Elmelik (devant la mairie) de l’arbre de Judée, classé « Arbre
remarquable » et préservé à ce titre par le PLU.
On entend dire… On vérifie en allant aux services
techniques de la ville où nous est présenté le plan de transformation du square Elmelik. Présentation rapide
avant que le directeur des services, sur ordre du maire, ne nous demande
(aimablement) d’évacuer les lieux !
Il y a donc bien un avant-projet de réalisation de
parc de jeux pour enfants petits et grands, sur ce square. Ce qui implique la disparition de l’arbre de Judée et peut-être l’Eglantier
commémorant la de la Révolution de 1789 !
Qui est au courant ? qui a été consulté ? Même pas les
élus du Conseil Municipal…
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NON VRAIMENT LE MOT CONCERTATION N'A PAS LE MEME SENS POUR NOUS QUI PRONONS
L'IMPLICATION CITOYENNE DANS DES ATELIERS OUVERTS A TOUS, AVEC UNE RECHERCHE
EXHAUSTIVE D'INFORMATIONS OBJECTIVES. UNE DEMARCHE RESPONSABLE ET RESPECTUEUSE
DE TOUS LES AVIS ET DE TOUTES LES SUGGESTIONS.
AVEC VOUS, NOUS POURSUIVONS SANS RELACHE LES
INTERVENTIONS CONTRE CE PROJET DEMESURE DIT COEUR DE
VILLE MAIS AUSSI CONTRE LES DEUX AUTRES PROJETS
D’URBANISME DU MAIRE, DISPROPORTIONNES et DESTRUCTEURS D’ESPACES VERTS (square
Léon JOUHAUX, Paul HOCHART) !
D’AUTRES CHOIX URBANISTIQUES INNOVANTS SONT POSSIBLES
QUI PRESERVENT LE BIEN COMMUN DANS UNE DEMARCHE RESPECTUEUSE DES ESPACES
NATURELS, ET QUI DEVRAIENT LAISSER AUX GENERATIONS FUTURES UNE VILLE AGREABLE A
VIVRE ET DURABLE.
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