COMMENT LE MAIRE CONÇOIT-IL L’ÉLABORATION DES NOUVEAUX PROGRAMMES SUR DES TERRAINS DE LA VILLE ?
Deux nouvelles opérations de construction de logements vont faire l’objet de permis de construire sur des terrains qui appartiennent pour partie à la ville : ce qui lui donne une réelle possibilité de choix.
Opération COGEDIM sur l’îlot Chevreul et l’opération VINCI sur l’îlot de la pointe du Calvaire.
Pointe du Calvaire Îlot Chevreul
Pour COGEDIM, îlot Chevreul, on rappelle que la ville est propriétaire de l’ensemble des parcelles d’angle de l’îlot, sur la rue Thirard avec retours sur la rue Chevreul et le Boulevard
Mais les promoteurs privés s’activent depuis des années pour acquérir les propriétés pavillonnaires de l’ensemble de l’ilot. Le PLU permet à un ou des promoteurs d’y construire entre 250 et 400 logements.
On voit bien que le devenir de cet îlot, situé en centre-ville, est de première importance pour l’aménagement de la ville.
COGEDIM va déposer, avec l’autorisation de la ville, un double permis de construire (deux tranches de réalisation) pour quelques centaines de logements en R+4 et R+5 côté boulevard.
Pour VINCI, îlot de la pointe du Calvaire, la ville est également propriétaire d’une bonne partie des parcelles. Mais la société VINCI a acquis le reste et va être autorisée par le Conseil municipal à déposer un permis de construire de 76 logements.
DEUX CONCEPTIONS POUR DÉVELOPPER UNE VILLE !!!
1 - NOTRE VISION
La Ville, avec l’aide du partenariat du T12, fait faire
des études d’esquisses, les mets en débat public, et pour le moins au
niveau du Conseil municipal. Ces études permettent d’affiner les choix, et
d’aboutir à la meilleure des solutions pour le site / l’intérêt global de la
ville et des habitants. Il est même « possible » (pour ne pas dire
souhaitable) d’organiser un concours pour pouvoir choisir entre différentes
réponses architecturales ( parfois fort différentes) pour un même programme
immobilier.
NDLR : Par exemple, c’est ce qu’avait fait Pierre Tabanou, en son temps, pour les 36 logements de l’OPAC (Valophis), rue Bourgeot !
Ensuite un constructeur est retenu par la ville et une bonne opération sort de terre.
2 - UNE AUTRE APPROCHE, LE PROMOTEUR FAIT SON « MARCHÉ » …
La ville reçoit un promoteur qui a flairé la bonne affaire. Elle regarde son projet ; éventuellement influe sur quelques aspects du projet et laisse le promoteur faire son opération. Mais il n’y a pas de confrontation de projets variants.
Et pour ces deux opérations, comme d’ailleurs pour les grands projets dont il a été question plus haut, que croyez-vous que le maire ait choisi comme méthode ? … La deuxième bien sûr !
Ce qui se traduit par le fait qu’aucun débat et réflexion collective n’auront pu avoir lieu avant le dépôt des permis de construire.
Et aussi, par le fait que les équipements dont la ville a besoin, et qui devront bien s’insérer de façon diffuse dans les nouvelles opérations qui voient le jour, ne sont évidemment pas pris en compte ! (et si des recours sont alors déposés ils seront accusés d’être « politiques » !)
La ville y perd en qualité urbaine et architecturale.
Mais la finance et la promotion immobilière s’y retrouvent !
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